"L’histoire sexy du jean" sur TMC : Marc Beaugé lance une collection documentaire consacrée aux vêtements "Indémodables"

Marc Beaugé est journaliste mode, on peut le lire dans les Inrocks ou le voir dans l'émission "Quotidien". Il lance "Indémodable" sur TMC, une collection documentaire consacrée aux vêtements, dont le premier numéro, mardi 12 mars à 21h25, nous raconte "L’Histoire sexy du jean". Le jean étant le pantalon le plus vendu au monde avec deux milliards d’exemplaires par an, dont 90 millions en France. 
À ces débuts, le jean, dont la création remonte au XIXᵉ siècle, était tout simplement un vêtement de travail, utilisé par les ouvriers dans le grand Ouest américain, "Il leur fallait un vêtement solide dans lequel on pouvait s'accroupir, bouger, sans qu'il se troue, qu'on puisse aussi réparer", explique Marc Beaugé.

Un super vêtement en soi qui a traversé les époques et qui n’a jamais été ringard, selon lui, parce que tout un chacun peut se l’approprier en le portant large, étroit, troué, bleu, délavé etc. Ce vêtement dont les coupes, les couleurs et les customisations se portent au gré des modes, a parfois suscité la polémique, notamment dans les années 70, raconte-t-il avec l’affaire Brooke Shields. Une jeune mannequin de 15 ans qu'on a sexualisée au travers d'une pub pour les jeans Calvin Klein. La pub disait : "Il n'y a rien entre moi et mon jean", sous-entendu, Brooke Shields adolescente ne portait pas de sous-vêtements.  

Le jean, un objet culturel

Marc Beaugé confie son obsession pour ce tissu intemporel qui est bien plus qu’un vêtement, c’est aussi pour lui un objet culturel. À partir du moment où on en achète un, il faut bien l’acheter en connaissant l’histoire pour après en faire "un peu son jean à soi. Ça devient comme un livre ou un disque, un objet culturel". Mais le jean, qu’il soit un objet culturel ou pas a aussi ses travers en termes de pollution. Pas écoresponsable pour un sou, il contient des pesticides, des colorants et nécessite beaucoup d'eau pour le fabriquer. Il finit par voyager et finalement, devient le symbole de la fast-fashion. Une surconsommation que Marc Beaugé dénonce aussi en appelant à mieux le consommer : "Soit on achète des jeans localement bien faits qu'on va garder longtemps, solides et qui coûtent plus cher dans des designs simples et intemporels. Soit, si on n'en a pas les moyens, il y a plein de jeans de toutes les couleurs, de toutes les tailles dans les friperies. Ce sont les deux seules façons de bien consommer le jean au point où on en est en 2024", conclut le journaliste.

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