L'AFP renforce la sécurité de ses journalistes en Syrie
Chaque jour, le pays devient plus dangereux pour les journalistes. Vingt-et-un
d'entre eux y ont trouvé la mort. On dénombre également une cinquantaine de
morts parmi les centaines de "citoyens journalistes", des citoyens lambda
qui ont décidé de s'improviser journalistes pour témoigner de la situation dans
leur pays.
Cela fait deux ans que l'Agence France Presse couvre le conflit en Syrie et qu'elle
voit la situation devenir de plus en plus compliquée. Depuis près de six mois,
James Foley, un vidéaste indépendant travaillant pour l'AFP a été enlevé et
aucune nouvelle de lui n'a été donnée.
Pour prévenir de nouveaux drames, l'AFP a décidé de renforcer ses procédures
de sécurité.
D'abord, tous les journalistes titulaires qui se rendent en Syrie le font
sur la base du volontariat. Ils devront au préalable avoir suivi des formations sécurité sur les zones de
conflit validées par l'AFP.
Journalistes pigistes
En ce qui concerne les journalistes indépendants, pigistes ou stringers, l'AFP
leur propose les mêmes formations et conditions de sécurité que pour les
journalistes titulaires.
Grande nouveauté, si l'Agence estime que les conditions minimum de sécurité
ne sont pas réunies pour un reportage proposé par le stringer, elle s'engage à
ne pas prendre le sujet pour ne pas encourager la prise de risque.
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