L'achat de magazines en kiosque numérique se généralise
6 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012, soit quatre fois plus qu'en 2011. Ce n'est pas rien pour une petite start-up française créée en 2008. Pour son lancement à l'étranger, lekiosque.fr change de nom pour "lekiosk". Son principe : proposer aux utilisateurs de smartphones et de tablettes tactiles d'acheter leur magazine préféré - 600 titres sont disponibles, de L'Express à Elle en passant par Auto Moto - en version numérique. C'est exactement le même magazine que la version papier, sauf qu'il se lit sur écran et qu'il est moins cher.
Cet usage, encore marginal il y a un an ou deux, tend à se généraliser. "Lekiosk" estime avoir toucher un utilisateur d'IPad sur quatre en France, par exemple. Et vise un public le plus large possible en misant sur la simplicité d'utilisation. "On a recréé un kiosque virtuel, où les utilisateurs viennent acheter leur magazine comme au kiosque du coin de la rue" explique le co-fondateur de la société Michaël Philippe. "Ils stockent ensuite leur magazine dans une bibliothèque qui ressemble à celle du salon, et feuillettent les pages comme en vrai".
"Lekiosk" n'est pas la seule société sur le marché : on peut citer relay.fr ou encore ePresse, spécialisée dans les quoitidiens. Et ces distributeurs numériques sont très importants pour les magazines. Certes, une vente numérique ne leur rapporte pas autant qu'une vente papier, mais cela leur permet d'augmenter leur lectorat et donc de mieux valoriser leurs espaces publicitaires, qui sont le nerf de la guerre pour la presse magazine.
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