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Info médias. Ariane Ascaride : "On ne peut pas penser la France sans la SNCF, l'hôpital et l'école"

La comédienne prête sa voix au documentaire "La saga du rail" sur France 3.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'actrice Ariane Ascaride lors du 76e Festival du film de Venise en 2019. (ALBERTO TERENGHI / IPA / MAXPPP)

L'histoire du chemin de fer en France s'étend sur deux siècles. C'est en 1827 qu'est créée la première ligne, autour de Saint-Etienne. Elle servait à transporter du charbon. Il faudra attendre dix ans pour que des passagers puissent monter dans un train : le Paris - Saint-Germain-en-Laye leur permettait d'aller à la campagne beaucoup plus vite qu'en diligence. "C'est un moyen de transport qui offre la possibilité de créer de la mixité, différentes classes sociales vont pouvoir se rencontrer", raconte Ariane Ascaride, la narratrice du documentaire La saga du rail, diffusé lundi soir sur France 3.

Si elle a accepté de jouer ce rôle, c'est parce qu'elle a une fascination pour le train : "Quand j'étais petite, j'allais à la gare Saint-Charles à Marseille, j'achetais un ticket de quai et je m'asseyais pour regarder les gens monter dans le train. Ils partaient pour Paris et ça me semblait une aventure extraordinaire", se souvient-elle. Ce film contient des images d'archives rares et des témoignages de cheminots : "Je les soutiens totalement car ils ont envie de faire du service public. Je ne crois pas qu'ils aient choisi ce métier pour la sécurité de l'emploi", explique-t-elle. 

La culture, "la 5e roue du carrosse"

Cosignataire début mai d'une tribune dans le journal Le Monde pour alerter sur la situation du monde culturel depuis la crise du coronavirus, Ariane Ascaride se dit toujours inquiète pour l'avenir du secteur : "Ce qui vient de se passer est une saignée terrible. Et comme toujours, on est la 5e roue du carrosse. Pourtant, pendant le confinement, les gens ont tenu grâce à la culture : les films, les chansons, les livres, les pièces de théâtre qui passaient à la télé", rappelle-t-elle.

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