Guillaume Mouton, nu et culotté : "Nous avons réalisé à quel point les échanges avec des inconnus peuvent être riches et sincères"

Nus et culottés revient sur France 5 pour une sixième saison dont le premier épisode est diffusé mardi 19 juin, à 20h50 sur France 5. Le principe est simple : les itinérants Nans (Nans Thomassey) et Mouts (Guillaume Mouton) débutent leur périple dans la nature, vêtu du plus simple appareil. Équipés de trois caméras pour filmer leur voyage, ils tentent de rallier un lieu, une ville, le tout sans argent et... sans vêtements.

Après l’Islande, la Sardaigne, la Bretagne et les Pyrénées notamment, les deux anciens étudiants de l'Institut national des sciences appliquées (Insa) partent pour le Québec. Déroutant au premier abord, Nus et culottés prend la forme d’un documentaire respectueux des uns et des autres, à destination de tous les publics. Le premier objectif est de trouver comment se vêtir, à l’abri des regards. La difficulté surmontée, Nans et Mouts doivent composer avec leurs moyens pour subvenir à leurs besoins.

Un voyage humainement enrichissant

De ce voyage au Québec, les deux compères retiennent leurs nombreuses rencontres avec des "personnes qui partageaient une histoire de vie commune autour de la notion de deuil", "celui d’une relation ou d’un être cher par exemple". "Chacune de ces personnes avait une posture digne par rapport au deuil et en parlait avec beaucoup de profondeur, de légèreté et d’espoir", souligne Guillaume Mouton. Les deux compagnons de voyage sont également marqués par l'hospitalité qui leur est réservée.

Et, rapidement, leur solitude de voyageurs-itinérants laisse la place à "des échanges riches, sincères, authentiques". "Cela a été une véritable école de la vie pour moi. J’ai réalisé un espace et une qualité de partage que je ne connaissais pas", poursuit "Mouts".

Si leur accueil est parfois méfiant compte tenu des conditions dans lesquelles se font ces rencontres (parfois nus, et le porte-feuille vide), le plus souvent, "les gens se montrent coopérants." Il s’agit, conclut-il, "d’un bel enseignement", qui infirme l'idée selon laquelle les "Occidentaux seraient ne seraient pas accueillants", "n’auraient pas le cœur ouvert."