France 5 tente l'émission économique... humoristique
Il suffit de jeter un coup d'oeil aux programmes télé pour s'en convaincre : il y a très peu d'émissions dédiées aux questions économiques à la télévision, surtout sur les grandes chaînes généralistes, alors qu'il y a par exemple beaucoup d'émissions sur la politique. Seule exception, l'indéboulonnable Capital, sur M6, mais qui se consacre plus aux questions de consommation que d'économie pure.
Alors, c'est vrai, le CAC40 ou la crise de l'euro ne sont guère des sujets visuels, faciles à traduire en images, et c'est vrai aussi que les problématiques économiques peuvent être un peu ardues, voire arides. L'idée de France 5 en est d'autant plus louable : la chaîne lance en cette rentrée un nouveau programme, cinq minutes quotidiennes pour aborder un thème économique très sérieux, mais sur le ton de l'humour - et de l'humour décalé. En guise d'images, ce sont des archives de vieilles séries télé ou de vieux reportages. Ils sont détournés avec des dialogues pour le moins loufoques...
Dr Cac : « La Grèce peut-elle faire faillite ? » - France5
Il ne manquait plus à l’homme moderne qu’un coach en économie ! France 5 l’a trouvé… ou plutôt détourné ! Chaque soir, Dr CAC répond le plus simplement possible — et avec beaucoup d’humour — aux questions innocentes de ses patients sur tous les aspects de l’économie. Quatre minutes informatives, pédagogiques et complètement déjantées ! Du lundi au vendredi à partir du 3 octobre 2011 à 20.20 (Inédit) et vers 23.35 / Le dimanche à 19.50
Mots-clés : dr cac vulgarisation économie grèce coach pédagogie déjanté france 5 Video de france5etvous
C'est à la fois complètement déjanté et tout à fait sérieux... "Dr CAC" sera diffusé tous les soirs à 20h20 sur France 5 à partir d'octobre, mais la chaîne a visiblement voulu profiter de l'actualité économique très chargée cette semaine pour présenter son programme et les premiers épisodes sont d'ores et déjà visionnables sur le site france5.fr
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Joseph Macé-Scaron sort de son silence
Accusé de plagiat, il a signé une tribune dans son journal, Marianne. "J’ai pêché par aveuglement et par orgueil" explique Joseph Macé-Scaron dans ce texte qu'on peut lire sur le site marianne2.fr. C'est un demi-mea culpa : l'écrivain Macé-Scaron continue à nier tout plagiat en ce qui concerne ses livres, mais le journaliste Macé-Scaron reconnaît une "pratique fautive", commise "dans l’empressement" en ce qui concerne ses articles, où il avait repris quasi intégralement des articles écrits par des confrères. Le PDG de Marianne, Maurice Szafran, signe lui aussi une tribune. Il explique qu'il n'y aura pas de sanctions, mais que Joseph Macé-Scaron désormais n'écrira plus d'articles éditorialisés et se contentera d'enquêtes de terrain.
Et ce qui est étonnant, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de réactions dans la presse, et ce sont des réactions très critiques. Daniel Scherdermann sur Rue89 parle de "l'opération millimétrée de sauvetage du soldat Joseph". L'Express de son côté n'apprécie guère le "ton moraliste" qu'ose prendre le fautif. Un journaliste de Politis le prend à partie : "T’étonnes pas si tu relèves dans mes prochains billets de gros pans de papiers publiés dans Marianne" Et puis, sur
Macé-scaron reste à la direction de Marianne malgré ses plagiats avérés ? Je ne sais pas pour vous, mais là, comme une légère nausée.
— emmanuelle anizon (@eanizon) September 13, 2011, une journaliste de Télérama confie même qu'elle a une "légère nausée" à l'idée que Joseph Macé-Scaron soit confirmé à son poste de directeur adjoint de Marianne. Et voir des journalistes mener une charge aussi forte à l'égard d'un de leurs confrères, ce n'est pas si courant...
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BNP Paribas demande l'ouverture d'une enquête après un article du Wall Street Journal
Décidément, les rapports entre les banques françaises et la presse sont très tendus en ce moment... Le groupe BNP Paribas a demandé au gendarme de la Bourse "l'ouverture d'une enquête" après la publication dans le Wall Street Journal d'une tribune évoquant ses prétendues difficultés. L'article avait fortement fluctuer le cours de son action. Une démarche qui rappelle celle de la Société Générale : la banque porte plainte pour diffamation contre le Mail on Sonday, qui avait publié le mois dernier un article la présentant au bord de la faillite.
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