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Disparition de Georges Fillioud, l'artisan de la libération des ondes

"Bonsoir messieurs les télécrates, bonjour la liberté !" avait-il lancé devant les députés en 1982, en défendant la loi mettant fin au monopole d'Etat sur la radio et la télévision. L'ancien ministre de la Communication Georges Fillioud est mort à 82 ans.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

Son nom restera définitivement associé à l'une des réformes majeures de l'audiovisuel en France : en 1982, la loi Fillioud met fin au monopole de l'Etat sur la télévision et sur la radio, tire définitivement un trait sur l'époque de l'ORTF pour ouvrir la voie aux chaînes et aux stations privées. C'était une promesse du candidat Mitterrand, mais c'est Georges Fillioud qui l'a portée, qui l'a défendue face à des députés parfois bien peu convaincus.

La loi permet l'explosion des radios libres et la création de nouvelles chaînes de télévision, comme Canal+. C'est ce qui a rendu George Fillioud célèbre, mais il a fait bien d'autres choses : il avait été pendant 10 ans journaliste à Europe1 avant de se lancer en politique et il a ensuite eu des responsabilités au sein de l'INA, de l'AFP ou encore d'Arte. Sans oublier - pour la petite histoire - son mariage avec la comédienne Danièle Evenou. George Fillioud avait 82 ans.

  • France 2 diffuse ce soir le premier débat entre les six candidats à la primaire socialiste

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'organisation de ce débat a fait l'objet de nombreuses négociations, d'autant qu'il y a pas vraiment de règles établies pour ce genre d'émission... C'est la première fois que la primaire socialiste donne lieu ainsi à un grand débat sur une grande chaîne nationale. En 2006, les débats avaient eu lieu sur Public Sénat : la médiatisation, l'enjeu n'étaient pas le même. Et puis il n'y avait que trois candidats, alors qu'ils sont maintenant six. Il a fallu mettre tout le monde d'accord sur le déroulement de l'émission, comme le raconte David Pujadas sur France Info.

    Chaque candidat aura une minute pour se présenter, 10 minutes de grand oral, sur un thème imposé - la crise financière - et un thème libre que chacun d'entre eux a choisi. Ensuite, ce sera le débat proprement dit. L'enjeu est important pour les candidats, qui pourtant mettent un point d'honneur à se dire sereins. Sur Twitter, Martine Aubry dit espérer des questions "vivifiantes et sans tabou", Manuel Valls lui raconte via un tweet qu'il se sent bien grâce à "une bonne nuit,une heure de gym et de boxe". Alors, on a compris le message : ils sont prêts. Vont-ils permettre à France 2 de faire un beau score d'audience ? ça, personne n'en sait rien. En tout cas, TF1 a pris les devants : à 20h15, l'invitée de Laurence Ferrari est Marine Le pen. Le choix n'a sans doute pas été fait au hasard et TF1 a fait aujourd'hui beaucoup de publicité autour de cette interview, notamment à la radio. La guerre des politiques est ouverte...

  • Un ancien garde du corps de Ben Laden témoigne dans un documentaire, "Dans la peau d'al-quaïda"

    On a beaucoup entendu parler d'Al-quaïda et d'Oussama ben Laden ces derniers jours à l'occasion du 10ème anniversaire du 11 septembre, mais ça vaut vraiment le coup d'oeil. Le journaliste George Malbrunot a pu longuement interroger un ancien garde du corps de Ben Laden, qui a tout connu : les camps en Afghanistan, les entraînements des futurs terroristes et la vie quotidienne aux côtés du chef d'Al-quaïda. Il témoigne étonnamment très disert et à visage découvert.

    Le récit que fait ce personnage ambigu fascine tout autant qu'il révulse. C'est en tout cas un témoignage très fort sur les années où ben Laden préparait le 11 septembre. "Dans la peau d'al-quaïda", 22h35 sur France 2.

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