Cet article date de plus de dix ans.

Un "barbier de Séville" survitaminé à l’Opéra Bastille

L'opéra bouffe du compositeur italien Rossini, inspiré de la pièce de Beaumarchais est à l'Opéra Bastille à Paris, dans une mise en scène très actuelle et survitaminée.
Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  ("Le Barbier de Séville" de Rossini mis en scène par Damiano Michieletto à l'Opéra Bastille jusqu'au 3 novembre © Opéra de Paris / Bernard Coutant)

C'est une production italienne, le chef Carlo Montanaro dans la fosse et à la mise en scène Damiano Michieletto qui installe l'action dans une rue populaire de Séville.

Beaumarchais, Travolta, Almodovar…

Bar à tapas, voiture de cacou sur le trottoir, tout le monde est en tenue d'été, bermudas, chapeaux de paille, tongues, Figaro, le barbier roublard qui va aider le comte d'Almaviva à ravir le cœur de la belle Rosina à son tuteur tyrannique est une sorte de John Travolta passé chez Almodovar. On comprend l'immense succès de cette version en Italie.

Le décor est une prouesse technique et théâtrale : un immeuble sur trois niveaux qui pivote sur lui-même, et découvre l'intérieur des appartements à nu.

Performance physique des chanteurs

Ca grouille de vie, le linge est aux balcons, on y court dans l'escalier, c'est un tourbillon qui colle parfaitement à l'esprit de l'œuvre mais demande aux chanteurs une vraie performance physique.

La mezzo-soprano Karine Deshaye qui est pour la 8e fois Rosina n'avait jamais autant donné d'elle même dans ce rôle. Il y a un autre Français dans la distribution, le jeune et prometteur baryton Florian Sempey dans le rôle de Figaro.

"Le barbier de Séville" de Rossini à l'Opéra Bastille jusqu'au 3 novembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.