"Le Casse-tête chinois", de Cédric Klapisch
Xavier a réalisé son rêve de gosse en devenant écrivain et
il s'est enfin rangé en épousant Wendy, la belle Kelly Reilly qui lui a fait
deux beaux enfants. Mais voilà, 10 ans plus tard, à l'approche de la quarantaine,
la vie de Xavier va encore partir en vrille. Après l'Espagne dans L' auberge espagnole , après Londres et Saint-Pétersbourg dans Les poupées russes , il
repart pour un nouveau voyage, direction les States, New York et cela s'annonce
compliqué.
Cédric Klapisch, le réalisateur, a grandi avec ces
personnages et leurs interprètes, avec dix ans d'avance sur eux. Il a
aujourd'hui 52 ans et il faut savoir qu'à l'époque de l'Auberge espagnole , il
n'était pas question pour lui de faire une suite. Mais la bande d'acteurs était
demandeuse et il s'est aussi rendu compte qu'il tenait là une histoire très
ancrée dans l'air du temps. C'est encore la force de ce troisième opus où l'on parle
divorce, garde partagée, homosexualité et parentalité.
Cédric Klapisch se lâche davantage. Il propose des séquences
assez fantaisistes, on sort même carrément du film à un moment avec une
séquence animée, le montage est très dynamique. C'est du Klapisch décomplexé.
La bande originale est signée Loïc Dury. Du son très urbain,
très pêchu, qui sert de fil conducteur au film, beaucoup plus drôle que le
précédent même si le sujet s'essouffle un peu. Un bon moment de détente à
passer.
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