Lana Del Rey, retour aux premières amours (impossibles)
On en a déjà beaucoup (trop) dit sur Lana Del Rey. Beaucoup lui reprochent et lui reprocheront toujours son manque de naturel et son omniprésence médiatique - plusieurs unes de magazines rien qu'en France encore cette semaine. Mais ceux qui l'avaient adorée dès 2012 avec son premier album, Born To Die - et ses tubes Blue Jeans ou Video Games - , la retrouveront telle qu'ils l'ont connue. La parenthèse plus musclée de son Ultraviolence , deuxième album sorti l'année dernière, est donc refermée ; Honeymoon est moins percutant mais plus profond, mélodique mais parfois un peu long. Chez Lana Del Rey, il y a cette atmosphère calme, planante et langoureuse qu'elle se plait à entretenir. Et puis il y a aussi ce qu'elle raconte, amours impossibles et histoires compliquées.
"Dans cet album, il y a plus l'idée d'aimer le fait de tomber amoureux"
On a l'impression, en fait, qu'elle est victime de l'image qu'elle dégage, et pourtant, il y a du fond chez Lana Del Rey. Une vraie passion pour la musique déjà, et puis une véritable idée de sa communication, de son image de pin-up mélancolique savamment entretenue, enveloppée dans un mystère permanent. Elle ne s'imagine en tout cas pas faire autre chose, dit-elle aujourd'hui.
Lana Del Rey reste insaisissable... Toujours est-il qu'elle reste un caractère affirmé, qui décide de tout et assume ce qu'on pense d'elle. Elle reste aussi cette jeune femme finalement plus heureuse aujourd'hui qu'au début de sa carrière partie en fanfare il y a quelques années, elle le reconnait elle-même. Elle signe donc un album qui lui ressemble, mystérieux mais sensuel, parfois long mais intéressant. Surtout, ne pas se laisser avoir par l'image...
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