Jeanne Candel au théâtre de la cité internationale : entre humour et mélancolie
Eux, ils viennent du conservatoire et ont vite fait d'oublier ce qu'ils y ont appris pour faire un théâtre rafraichissant, à base d'improvisations et de mélange des genres... Bien sûr ils ne font qu'effleurer cette question, en guise de réponse, des scènes a priori sans rapports entre elles: un tableau vivant d'un peintre flamand du 17ème dont les personnages échangent leurs impressions sur les intentions de l'artiste, un écrivain à sec qui n'a pas la force de suivre sa compagne refaire sa vie en Argentine ou encore un dialogue délirant entre deux cosmonautes de la station spatiale internationale avec la terre un soir de nouvel an.
Après "Robert Plankett" en 2010 et "Didon et Enée, un crocodile trompeur" en 2013, cette jeune compagnie poursuit son exploration théâtrale en laissant une grande place à l’assemblage de situations hétéroclites dont la forme peut changer chaque soir. Un travail d’équilibriste porté par une troupe virtuose, ils savent tout faire, théâtre, chant, musique et on se laisse porter par ce mélange de choses de la vie quotidienne et de délires un peu potaches... ce qui fait le liant c'est un jeu très naturel, l'humour et une bonne dose de mélancolie.
"Le goût du faux et autres chansons" Jeanne Candel et la compagnie "la vie brève" au théâtre de la cité internationale à Paris jusqu'au 13 décembre et en tournée.
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