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Expo photos : la nature en héritage, thème du festival breton de La Gacilly

Le festival photo de La Gacilly dans le Morbihan fête cette année ses 20 ans. 20 photographes y exposent leur travail dans les rues et les jardins de la petite cité bretonne.
Article rédigé par franceinfo, Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le travail fascinant de la photographe russe Evguenia Arbugaeva sur l'extrême nord de la Russie présenté au festival de La Gacilly dans le Morbihan, parmi 19 autres artistes. (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

Les vingt expositions présentées lors du festival photo de La Gacilly dans le Morbihan questionnent la relation entre l’homme et la terre. Le photojournaliste Pascal Maitre nous emmène ainsi au cœur de douze mégapoles, confrontées à des défis environnementaux et sociaux considérables.

Le photographe Pascal Maître devant une de ses photos de La Rinconada, la ville la plus haute du monde (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

La Rinconada au Pérou est ainsi la ville la plus haute du monde. Construite à 5 300 mètres d'altitude, à flanc de montagne et autour d'une mine d'or, plus de 50 000 habitants s’y entassent dans des conditions très éprouvantes. Pascal Maitre nous raconte aussi Kinshasa, Kaboul ou encore Le Caire, une des villes les plus peuplées au monde et qui ne cesse de s’étendre, comme en témoigne une photo spectaculaire des  pyramides de Gizeh.

"On a souvent tendance à voir les pyramides dans un désert mais elles sont très proches de la ville et là c’est un point de vue assez étonnant puisque ce sont des autoroutes suspendues qui sont frontales à la pyramide."

Pascal Maitre

à franceinfo

Le Caire, une des 12 mégapoles photographiées par Pascal Maitre. (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

Le Caire devrait compter 35 millions d'habitants à la fin du siècle.

Paradise aux portes de l’enfer

Maxime Riché, raconte, lui, à travers ses photos, la vie des habitants de Paradise, cette ville de Californie, qui a affronté des méga feux en 2018 et 2021. Avec un film infrarouge, il restitue dans les paysages meurtris les couleurs tragiques des embrasements. Ses portraits nous font découvrir les hommes et les femmes qui vivent encore à Paradise, souvent après avoir tout perdu.  

Maxime Riché est allé à la rencontre des habitants de Paradise en Californie, ville dévastée par les méga feux (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

Les glaces de l’Arctique 

Bien loin de la Californie, le travail de la photographe russe Evguenia Arbugaeva, est un des projets les plus fascinants du festival. "Elle est partie dans l’extrême nord de la Russie où vivent des gens presque en ermites…Elle recrée des atmosphères, des ambiances. C’est un travail très documentaire et en même temps extrêmement artistique", souligne Cyril Drouhet, commissaire des expositions du festival.

Evguenia Arbugaeva transpose à la perfection l'atmosphère de ces régions reculées du nord de la Russie. (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

Parmi les autres expositions de cette 20e édition, celle du brésilien Sebastiao Salgado sur l’Amazonie. Le photographe qui est présent au festival de La Gacilly pour la quatrième fois, nous conduit au cœur de la forêt amazonienne et à la rencontre des populations autochtones qui y vivent. 

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