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C’est la journée des Français à Cannes

En compétition ce mercredi, Michel Hazanavicius, le réalisateur de "The artist", et Jean-Luc Godard. Hors compétition, André Téchiné vient présenter sur la croisette son nouveau film, "L'homme qu'on aimait trop", inspiré de l'affaire Agnelet.
Article rédigé par franceinfo
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  (Cahterine Deneuve et Guillaume Canet dans L'homme qu'on aimait trop © Mars Distribution)

L'homme qu'on aimait trop, d’André Téchiné

  1. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée.

    Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…

L'avis de notre critique cinéma, Florence Leroy : André Téchiné déroule les faits, et si la reconstitution est un peu fastidieuse, elle recèle de moments touchants et troublants.

The Search, de Michel Hazanavicius

 

 

  (Abdul Khalim Mamatsuiev, Bérénice Bejo dans The search © La Petite Reine / La Classe Américaine / Roger Arpajou)

 

 

Le film se passe pendant la seconde guerre de Tchétchénie, en 1999. Il raconte, à échelle humaine, quatre destins que la guerre va amener à se croiser. Après l’assassinat de ses parents dans son village, un petit garçon fuit, rejoignant le flot des réfugiés. Il rencontre Carole, chargée de mission pour l’Union européenne. Avec elle, il va doucement revenir à la vie. Parallèlement, Raïssa, sa grande sœur, le recherche activement parmi des civils en exode. De son côté, Kolia, jeune Russe de 20 ans, est enrôlé dans l’armée. Il va petit à petit basculer dans le quotidien de la guerre.

 

 

 

 

Adieu au langage, de Jean-Luc Godard

 

 

  (Zoé Bruneau dans Adieu au langage © Wild Bunch)

 

Une femme mariée et un homme libre se rencontrent. Ils s'aiment, se disputent, les coups pleuvent. Un chien erre entre ville et campagne. Les saisons passent. L'homme et la femme se retrouvent. Le chien se trouve entre eux. L'autre est dans l'un. L'un est dans l'autre. Et ce sont les trois personnes. L'ancien mari fait tout exploser. Un deuxième film commence. Le même que le premier. Et pourtant pas. De l'espèce humaine on passe à la métaphore. Ca finira par des aboiements. Et des cris de bébé."

 

 

 

 

 

 

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