Le retour de la fuite des cerveaux

Fuite des cerveaux

Un article du Monde sur la fuite des jeunes diplômés à l'étranger a fait parler de lui aujourd'huiD'après une étude Harris Interactive commandée par l'Institut Montaigne et réalisée auprès de 975 étudiants des plus grandes écoles françaises, 79 % des étudiants de dernière année "n'excluent pas" de chercher un emploi à l'étranger. Ce sont les Etats Unis qui ont le plus la côte auprés de ces futurs jeunes diplômés, loin devant le Royaume-Uni, puis l'Allemagne.

Faut-il pour autant craindre une fuite des cerveaux ? Sans doute pas. D'après les chiffres de la CGE, 12% des jeunes ingénieurs de la promotion 2012 ont trouvé un 1er emploi à l'étranger et 23 % des jeunes managers. C'est beaucoup mais peut-être pas assez pour parler de fuite des cerveaux...en tout cas pas à ce niveau de diplôme (bac+5).

Lire aussi ces 2 articles pour une interprétation différente de l'étude citée :

• sur LeMonde.fr Diplômés des grandes écoles : la grande évasion 
• sur LeFigaro.fr Diplômés de grandes écoles : la tentation du départ

Insertion des jeunes diplômés

En avril 2013, 68% des jeunes diplômés de niveau bac+3 et plus, étaient en emploi un an après l'obtention de leur diplôme. Un taux qui varie suivant le niveau de diplôme, de 74% pour les bac+3 à 64% pour les bacs +4 et plus. Ce sont ces diplômés-là qui souffrent le plus de la crise avec une perte de 7 points entre avril 2012 et avril 2013.

Les diplômés les plus recherchés sont les diplômés du secteur médical, des sciences et technologies, les commerciaux, et les jeunes diplômés en gestion ou en ressources humaines. A l'inverse c'est plus difficile pour ceux qui ont choisi le droit et l'économie, l'information la communication, les lettres, les arts, les langues.

Consulter l'étude de l'APEC en ligne 

Champions du monde

Romain Sylvian a 20 ans, il est étudiant à l'Epitech (une école d'informatique) et Mohamed Errbel a 24 ans, il est double diplômé d'HEC et de l'INSA, une école d'ingénieur. Tout deux  se sont rencontrés à l'occasion d'un cours proposé en commun par HEC et l'Epitech. Le feeling passe, ils décident de s'inscrire ensemble à un MOOC sur la création d'entreprise.
Lors de cette formation interactive, leur professeur, intervenant à HEC Montréal, suggère à ces 143 000 élèves de s'inscrire à un concours lancé par une très grande université américaine, Stanford. Le challenge ? En 15 jours, créer une start-up et la faire connaître à un maximum de personnes sur les réseaux sociaux. Challenge gagné par ces 2 jeunes grâce à un petit coup de pouce sur Twitter de la ministre déléguée chargée des PME Fleur Pellerin. Elle tweete sur leur projet, et zou, le buzz est lancé.
Grâce à ce buzz, ils ont gagné le prix de la " meilleure start-up au monde " remis par Stanford University.

Lire aussi Deux étudiants français créent la " meilleure start-up au monde "

Pour en savoir sur Goopil, l'outil développé par Mohamed Errbel et Romain Sylvian, rendez-vous ici et sur Twitter

Le compte Twitter à suivre

A suivre en cette période de soutenance de thèses,  un compte tenu par un doctorant en sciences humaines et sociales, qui a aussi un Tumblr (blog d'image) plein d'humour. Idéal pour mieux comprendre la vie des thésards et des doctorants.