Que devient un élu après une défaite électorale ?
S'ils ont quitté leur emploi, Fréderik Bernard rappelle que les élus après leur mandat n'ont pas vraiment d'alernative sinon le fond d'allocation des élus en fin de mandat et ce pour quelques mois. L'ancien maire de Poissy affirme que sans réseau au sein du parti, c'est chacun pour soi. Et pas de pitié pour les battus.
Desabusé
Fréderik Bernard ne siège même plus au conseil municipal : il a demissionné. "J'ai été dans l'opposition pendant deux mandats, ça ne sert pas à grand chose et je n'avais pas envie de me faire mal. Mais je n'ai aucun regret" . La preuve : l'ancien maire de Poissy n'a pas totalement abandonné la politque.
Il vient de créer une association locale qu'il souhaite indépendante du PS pour préparer l'avenir. Pas forcément le sien, mais l'avenir d'une nouvelle génération. Les partis n'ont "plus d'idées, plus de projet" dit-il. Il faut chercher ailleurs. Il a quand même conservé sa carte au PS mais il s'interroge.
C'est une évidence Fréderik Bernard, l'ancien maire de Poissy sèchement battu en mars dernier, est aujourd'hui un peu desabusé.
Beaucoup racontent aujourd'hui leur galère
L'écologiste Sandrine Bélier s'est retrouvée au chômage. Après six années de mandat au Parlement européen. Elle racontait récemment sur son compte Facebook son inscription à Pôle emploi. Moment un peu déconcertant pour elle face. Mais c'est vraiment le phénomène nouveau, cette franchise et ce desarroi.
Les partis ne sont pas forcément tendres avec les battus. Et compte tenu de l'état des finances publiques à tous les niveaux, ils n'ont plus vraiment les moyens de recycler ces battus. Les temps sont durs pour tout le monde.
Autre constat sur un CV aujourd'hui : le parcours d'élus n'est plus forcément un atout. Et l'avenir n'est pas rose. Pour le PS beaucoup attendent de nouvelles et cuisantes défaites en 2015. Ca risque d'etre difficile.
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