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Salle de "shoot": la France fait marche arrière

80 salles de shoot en Europe et pas une en France. Pourquoi nos voisins ont ouvert plusieurs de ces centres d'injection supervisé et pas nous ? Dans l'hexagone, la question continue de diviser.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Cela ouvre, ou non? Alors que l'Europe avance sur le
sujet, la France elle recule sur l'ouverture de la première salle de shoot à
Paris. Les toxicomanes resteront dehors pour le moment. Et pourtant, il existe
plus de 90 centres de ce type dans le monde.

C'est la Suisse qui est la pionnière dans le domaine. En
1986, la première salle de consommation à moindre risque ouvre ses portes à
Bern. Et les résultats sont rapidement spectaculaires : "  les décès
par overdose ont été divisés par deux entre 1991 et 2009 ". Sur la même
période, les suisses ont aussi observés un recul de 80% de la mortalité à cause du
Sida chez les toxicomanes.

80 salles de "shoot" en Europe 

Les Pays Bas, l'Espagne, l'Allemagne, le Portugal. Tous ses pays se sont
clairement investit dans une politique des réductions des risques dûs à la
toxicomanie.

En France pour le moment pas question d'autoriser
l'ouverture de centre d'injection supervisé. Le Conseil d'Etat a dit non. Et
pourtant l'état sanitaire des toxicomanes reste déplorable selon Nathalie
Latour, déléguée générale de la " Fédération addiction "  

 

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