La Belgique lance la chasse au bizutage à l'universté
C'était en septembre dernier, la rentrée universitaire d'une
jeune étudiante française en première année à l'Ecole vétérinaire de Lièges en
Belgique ne s'est pas déroulée comme
prévue.
Refusant de boire de la bière lors d'une séance
d'intronisation appelée aussi "séance de baptême ", la jeune Française a été contrainte et forcée d'ingurgiter de grande quantité d'eau, de
10 à 20 litres.
Elle a tenté de protester mais les membres du "comité étudiant " lui
ont fait comprendre que si elle arrêtait, elle raterait son "baptême ".
Forcée donc de poursuivre son calvaire, la jeune fille s'est effondrée,
victime d'un œdème cérébral. Aujourd'hui ses jours ne sont plus en danger.
Mais cet évènement malheureux relance le débat sur ces pratiques en Belgique, considérées en France comme scandaleuses.
Des pratiques dans le collimateur des universités belges
Le "baptême " est une institution, surtout dans les filières
vétérinaires qui ont la réputation depuis des décennies d'organiser
des séances parmi les plus éprouvantes de Belgique.
Mais suite à la succession
de plusieurs plaintes, le bizutage est dans le collimateur des pouvoirs publics
et des universités qui souhaitent stopper ces pratiques.
Le bizutage puni par la loi française, mais les pratiques persistent
Depuis 1998, le délit de bizutage, créé par Ségolène
Royal, est passible d'une peine de six mois de prison. Des pratiques qualifiées de d'humiliantes et violentes selon Marie-France Henri, présidente du Comité National contre le
Bizutage.
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