Inégalité salariale: huit Anglais en colère
Ils sont huit hommes en colère. En colère contre leur
employeur. Une institution aux Pays de Galles : l'Université "Trinity
Saint-David". C'est le site d'information britannique Wales Online qui révèle cette affaire quasi-ubuesque. Ils sont charpentiers, plombiers, gardiens et considèrent qu'ils
sont moins bien payés que les femmes, à compétence égale.
On aurait plutôt tendance à prêter de ce type d'action en justice
à la gente féminine. Force est de
constater que la discrimination salariale n'a vraiment plus de sexe au Royaume-Uni.
Selon les dirigeants de l'institution, cette
affaire inhabituelle relève d'un petit malentendu. D'après eux, l'écart
salarial est dû à une modification de contrat de travail des employés
masculins de l'établissement. Ils sont passés de 45 heures hebdomadaires à 37. Malgré les heures supplémentaires, ces salariés ne trouvent toujours pas
leur compte. Cela va faire sept ans que la
situation dure. Aujourd'hui ils se sentent dévalorisés par rapport aux femmes
qui gagnent plus qu'eux. Le président de l'université a déjà fait savoir qu'il accepterait
un accord " d'homme à homme ". Une indemnité d'environ 36.000 euros. C'est
le tribunal qui tranchera.
Les femmes les plus discriminées
Au delà de cette affaire inhabituelle, il y a une toute autre réalité. Ce sont les femmes qui souffrent le plus de la discrimination salariale. En Grande-Bretagne, elles gagnent en moyenne 20% de moins que leurs homologues masculins.
En France, ce chiffre monte à 27% d'écart salarial avec les hommes. Mais ces dernières années, cette inégalité a tendance à se réduire comme le rappelle Christiane Robichon, Présidente française de la Fédération " Buisness and Professionnal Women"
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