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Game over pour l'industrie française du jeu vidéo

Avec 66 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2013, le jeu vidéo revendique le statut de première industrie culturelle mondiale, devant le cinéma et la musique. Une puissance qui aiguise l’appétit du Canada. Parti de rien, le pays est devenu le 3ème acteur mondial. Et n’hésite pas à mener une politique offensive pour récupérer les meilleurs talents formés en France.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

C’est une bataille qui se prépare,  et elle n’a rien de virtuel. Et va déterminer quel pays régnera en maître sur le secteur très lucratif des jeux vidéo dans les années à venir.

En haut du classement on retrouve les États-Unis, le Japon puis le Canada.

Le Canada, qui il y a dix ans avait joué un joli coup de poker, tout miser sur le hightech. Et les résultats sont là. Aujourd’hui le jeu vidéo compte 16.000 emplois, 348 sociétés. La croissance annuelle a explosé et rapporte près d'un  milliard de dollars à l’économie du pays.

Un miracle canadien qui séduit les poids lourds du jeu vidéo français, comme « Ubisoft ». Les studios sont partis s’installer à Montréal.

Hémorragie côté français

Pendant que l’industrie du jeu vidéo connaît une croissance insolente au Canada, la France, elle a pris le chemin inverse. La moitié des emplois ont été délocalisés, des salariés ont rejoint les rangs des studios canadiens. Le paradis pour les développeurs français. Ils gagnent près de 20% de plus que dans notre pays. Du coup, c’est une véritable transhumance qui s’effectue comme l’a constaté notre journaliste Jean Zeid, spécialiste des jeux vidéo sur France Info

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