Euthanasie: la question qui divise l'Europe
Avant l'été, un
projet de loi sera soumis aux députés britanniques et ils devront se prononcer
sous le principe du "free vote". Il n'y aura aucune consigne de vote. Chaque
élu décidera en son âme et conscience d'approuver ou non le suicide assisté ou
l'euthanasie. Pour le moment, en
Grande-Bretagne, l'interruption des soins est autorisée dans certains cas,
depuis 2002. La justice se montre plutôt clémente concernant une personne qui aide
un proche à mettre fin à ses jours. A
condition que ce dernier en ait clairement exprimé l'intention. Aujourd'hui,
plusieurs associations pro-euthanasie une légalisation, inscrite dans la loi. Ce
qui n'est pas du goût de tout le monde.
C'est-à-dire ?
Comme en France, la question de la fin de vie agite les
débats au-delà des bancs de l'Assemblée nationale ou de la Chambre de Lords.
Au Royaume-Uni, aucune organisation représentant les professions
médicales ne soutient une possible légalisation de l'euthanasie ou du suicide
assisté. Une partie des organisations de défense des droits de l'homme, des
malades et des groupes religieux craignent que les patients déprimés se
retrouvent à l'avenir poussés à mettre fin à leur vie indépendamment de leur
volonté.
Légaliser l'euthanasie ou pas en Grande-Bretagne? Permettre le suicide assisté ou
l'interdire ? On aura la réponse avant l'été, la balle est dans le camp des
députés qui devront choisir en leur âme et conscience.
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