Voyage au Kurdistan syrien libéré : l'oasis de paix au pays de la guerre
L'invité de l'Hyper revue de presse : l'explorateur et écrivain Patrice Franceschi. Il signe un reportage étonnant dans Le Figaro Magazine , un reportage au Kurdistan syrien. Etonnant parce que c'est une oasis de paix dans un pays déchiré par la guerre civile entre pro- et anti-Al Assad, une zone autonome où se batît un système qui repose sur les pivots de la démocratie, de la défense des minorités religieuses, à commencer par celle des chrétiens, et de l'égalité hommes-femmes, jusque dans l'armée.
Toujours en feuilletant la presse, un décryptage de la visite de Marine Le Pen à Moscou...
Moscou qui déroule le tapis rouge pour la présidente du Front national... Le Figaro souligne que les spécialistes s'accordent sur le caractère exceptionnel de l'accueil réservé à Marine Le Pen, reçue avec tous les honneurs à la Douma, la chambre basse du Parlement russe.
Un autre signe a retenu l'attention d'Emmanuel Grynszpan dans le Figaro : Marine Le Pen a été accueillie par l'un des plus proches alliés de Vladimir Poutine, Sergueï Narychkine, général du FSB, l'ex-KGB. Pour un politologue russe cité dans Le Figaro, le pouvoir russe se tourne de plus en plus vers des valeurs nationalistes et agressives, d'où le rapprochement avec Marine Le Pen, à l'heure où le Parlement russe se concentre sur des problématiques populistes et de rejet de l'immigration.
Ce qui permet au passage un aperçu de la façon dont le pouvoir russe analyse la situation de l'occident : le même expert, qui a longuement parlé avec les idéologues du Kremlin, estime qu'on est sincèrement convaincu à Moscou d'un basculement de l'opinion publique occidentale vers des idées nationalistes aux dépens du libéralisme et du multiculturalisme.
Et il ajoute que c'est dans ce contexte que le pouvoir russe voit dans Marine Le Pen une personnalité prometteuse qui va profiter à l'avenir de la montée du racisme. Par opportunisme ou par calcul politique, voilà pourquoi en lui déroulant le tapis rouge, le Kremlin vote Marine Le Pen.
Le rendez-vous du vendredi avec le médiateur de Radio France : Jérôme Bouvier répond aux auditeurs qui ont trouvé exagérée l'importance donnée au traitement de la fermeture de l'audiovisuel public en Grèce, et qui lui ont fait savoir qu'ils étaient loin de le regretter.
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