Un mot dans la presse, la grogne
Revue de presse signée ce matin Sophie Parmentier :
Un mot qui revient dans les journaux, la grogne...
Le mot clef ce matin dans la presse papier : c'est le mot "grogne". La grogne d'abord des étudiants. Des étudiants piqués par la grève titre à sa une Libération. Le mouvement se durcit et s'étend, renchérit Le Parisien qui publie aussi ce matin une petite carte de France des quinze universités bloquées. Alors, certes, "les blocages d'universités se multiplient, mais dans la rue, il n'y avait pas beaucoup de manifestants hier. La loi Pécresse n'est pas encore le CPE" souligne quand même Hervé Favre dans La Voix du Nord... Oui peut-être, mais "la réforme des universités est l'étincelle qui met le feu aux poudres dans les campus, avec le risque de voir la contestation s'étendre", estime Pierre Taribo, dans l'Est Républicain. Dans son édito du Dauphiné Libéré, Didier Pobel s'amuse lui à écrire que Nicolas Sarkozy a raison, mai 68, c'est complètement dépassé, la preuve, à l'époque les étudiants manifestaient et les policiers réprimaient, aujourd'hui ils font grève ensemble. Et ils ne sont pas les seuls ces jours-ci. Ce matin, presque tous vos journaux reviennent aussi sur la grogne des syndicats à propos des régimes spéciaux. Ils veulent durcir le conflit, titre Le Figaro. Et puis le Parisien/Aujourd'hui en France fait un zoom sur le mécontentement et l'inquiétude des FRançais face aux prix qui grimpent. Selon un sondage exclusif, 2/3 des Français ne croient plus en l'action du gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat, c'est devenu leur premier souci, loin devant la santé.
Sophie Parmentier
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