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Pouvoir d'achat, et les confidences de Johnny

Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

Revue de presse signée ce matin Sophie Parmentier :

Dans Le Parisien, ce matin, il y a d'abord ce sondage exclusif qui nous apprend que le pouvoir d'achat est le premier souci des Français. 48% des Français sont préoccupés par le pouvoir d'achat, qui est devenu aujourd'hui, l'angoisse numéro un, devant la santé qui est pourtant si précieuse. Mais selon ce sondage CSA réalisé hier et avant-hier, seuls 39% des Français se tracassent pour leur santé. Contre 37% qui se font plutôt des cheveux blancs pour la garantie de leur retraite. 32% pour la sauvegarde de leur emploi. Les angoisses en fait ont complètement changé depuis le dernier sondage du genre, qui date d'octobre 2005. Puisqu'à l'époque, la santé était le principal souci des Français, loin devant le pouvoir d'achat, nous rappelle Le Parisien/Aujourd'hui en France. Mais c'est vrai que "tout augmente sauf les salaires" témoigne Hélène, page trois du journal. Hélène, 50 ans, célibataire vivant à Paris, se plaint de pousser un chariot presque vide qui lui coûte pourtant 150 euros à la caisse. Franchement, dit-elle, il y a dix ans, avec la même somme, il était correctement rempli. Sauf qu'aujourd'hui, un kilo de pommes coûte en moyenne 3 euros 90 contre 1 euro 83 en 2001 ; une baguette 90 centimes contre 68 il y a six ans : une consultation médicale 25 euros contre 17,50. Et la liste des prix qui grimpent est encore longue, page trois du Parisien. Du coup, 2/3 des FRançais ne croient plus à l'action du gouvernement pour un meilleur pouvoir d'achat. Le directeur du CREDOC se dit même sûr et certain, que "si un mouvement social prend corps, ce sera sur le pouvoir d'achat".

Le mouvement social, justement, prend forme et se durcit. Presque tous les journaux insistent sur ce point ce matin. "Pour la première fois depuis l'élection, l'alarme sonne", écrit Laurent Joffrin, dans son édito de Libération. Alors certes, "si les blocages d'universités se multiplient, il n'y avait pas beaucoup d'étudiants dans la rue hier. La loi Pécresse n'est pas encore le CPE" souligne Hervé Favre dans La Voix du Nord. Mais "la réforme des universités est l'étincelle qui met le feu aux poudres dans les campus, avec le risque de voir la contestation s'étendre", estime Pierre Taribo, dans l'Est Républicain. Dans Paris Normandie, Michel Lepinay pense que le million d'euros de crédits que la Ministre a affecté hier en urgence au logement étudiant n'est pas la réponse adaptée. Les universités sont bel et bien "dans le train de la grève" pour Libération. Dans les transports publics aussi, les esprits s'échauffent et les syndicats veulent durcir le conflit sur les régimes spéciaux, titre à sa une Le Figaro, alors que la RATP entre dans la danse. Les syndicats font monter les enchères, titre de son côté Le Parisien, à sa page économie.
Dans la presse économique, ce matin, à noter l'absence de La Tribune, après le retour des Echos. La Tribune qui fait grève contre son repreneur Alain Weill.

Et puis ce matin, dans la presse, les confidences de Johnny Halliday.
C'est encore à lire dans Le Parisien. Ce sont les lecteurs du journal qui ont joué les intervieweurs de l'idole des jeunes. A la question par exemple "pourquoi renoncez-vous finalement à la nationalité belge"? Réponse :"J'ai arrêté les procédures parce que j'ai rouvert le grand livre Salut les Copains, je suis tombé sur une photo de moi en soldat devant le drapeau français, je l'avais oubliée, je me suis dit, je ne peux pas avoir fait ça et changer de nationalité". Sinon, si Jean-Philippe Smet n'était pas devenu Johnny, il aurait bien aimé être coureur automobile, ou pêcheur.

Sophie Parmentier

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