Ce mercredi, ilsétaient plus de 500 à se relayer pour bloquer la livraison de matériel expliqueLe Point qui précise que ces habitants craignent pour leur santé, celle de leurenfants et pour l'environnement. Sur place, Chevron doit utiliser la méthoded'extraction par fracturation hydraulique, cette même méthode qui est interdite enFrance comme l'a confirmé le Conseil Constitutionnel il y une semaine. Chevron a obtenucet été les droits d'exploitation de 3 sites, autour de ces villages de l'estdu pays, dans l'une des régions les plus pauvres de la Roumanie.Le rôle du gouvernement roumain critiquéLes opposants àChevron manifestaient aussi hier à Bucarest, devant le Parlement, pour dénoncerla volte-face du gouvernement de centre gauche sur ces questionsd'exploitations du sous sol national. Quand il était dans l'opposition, lepremier ministre Victor Ponta était en effet contre ces gaz de schistes. Toutcomme il était contre la mise en route d'une mine d'or et d'argent sur lacommune de Rosia Montana, dans le nord ouest de la Roumanie,en Transylvanie. C'est une sociétécanadienne qui veut exploiter ce gisement, le plus grand à ciel ouvertd'Europe.Cela fait près de 15 ans que l'entreprise attend le feu vert desautorités roumaines, qui viennent de le lui donner. Mais là non plus les habitants n'en veulent pas,à cause des risques environnementaux notamment puisque cette exploitation del'or nécessitera l'utilisation de milliers de tonnes de cyanures chaque année, plusla destruction de vestiges archéologiques. Plus le déplacement de centaines de personnes... Les habitants etmanifestants mobilisés depuis des semaines dénoncent aussi les termes des contrats signéspar leur gouvernement qui met en avant les retombées économiques importantesqu'apporteront ces projets mais qui oublie souvent de préciser que, finalement, l'Etat roumain ne recevra qu'une infime partie des bénéfices, l'essentiel tombant dansles poches des sociétés privées.L'HISTOIRE CONNECTEE : Bits, le webmag de la "Geek" génération.