Cet article date de plus de treize ans.

Nicolas et Carla, et la fin des charbonnages

Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

A la une ce matin : Nicolas Sarkozy et Carla Bruni...

Et c'est la fin des rumeurs qui couraient depuis des semaines le tout-Paris et le tout-internet : deux mois après la séparation de Nicolas et Cécilia, l'Express a révélé l'information le premier sur son site internet hier soir, et même confirmé par la voix de notre confrère Christophe Barbier que vous avez entendu ce matin sur France Info...
A l'Elysée aucun commentaire, mais est-ce que c'est vraiment la peine, apparemment non puisque la nouvelle idylle présidentielle fera la une cette semaine de Point de vue, Paris-Match et Closer... Ce matin, c'est déjà la une du Parisien-Aujourd'hui en France, du Figaro et de Libération.

A la Une de Point de Vue, publiée dans le Figaro et dans le Parisien, Carla Bruni c'est la Dame de Coeur du Président...
Carla Bruni et Sarkozy s'affichent ensemble titre le Parisien, avec à la une la photo de deux visiteurs remarqués à Disneyland Paris, le chef de l'Etat et son amie Carla, c'était samedi... Une opération qui ne doit rien au hasard précise le Parisien.
"L'amie du président" c'est aussi le titre du Figaro avec une photo de Carla Bruni, et pour Libération c'est Conte de fées chez Disney, les journaux qui rappellent la carrière de mannequin de Carla Bruni devenue ensuite chanteuse à succès...

Et sa réputation de croqueuse d'hommes n'est plus à faire dit aussi le Parisien qui fait la liste de ses conquêtes, de Mick Jagger à Eric Clapton, et en France elle a séduit dit le Parisien Louis Bertignac, Arno Klarsfeld, Charles Berling, et même un éminent membre du PS, le Parisien ne dit pas lequel... du PS à Sarkozy, c'est sûrement ce qu'on appelle le jeu de l'ouverture...

Après le divorce avec Cécilia, Carla c'est l'héroïne de la saison 2 du président dit Libération... Libération qui fait aussi remarquer que c'est une proie plus glamour et plus rive gauche que les Mireille Mathieu, Henri Salvador ou Enrico Macias et autres vieilles gloires tartignolles du music-hall et de TF1 réunies et exhibées à la Concorde un soir d'élection.
En tout cas, Carla et Nicolas après Cécilia et Nicolas, voilà dit l'Express sur son site internet qui devrait spectaculairement relancer le débat sur la médiatisation de la vie privée du président...
Bon courage leur lance à tous les deux Libération, et pour savoir ce qui l'attend, Nicolas Sarkozy peut méditer sur les chansons de Carla Bruni, elle le dit elle-même dans l'un de ses textes rappelle le Figaro, je suis excessive, j'aime quand ça désaxe... et on ajoutera le titre de son dernier album, No promisses, pas de promesses...

Egalement dans la presse, une page de l'histoire industrielle française qui se tourne...

Charbonnages de France disparaît du paysage : au terme de plus de soixante ans d'existence, l'entreprise sera dissoute par décret cette semaine raconte le Figaro.
Charbonnages affichait 120 000 salariés en 1970 et même 300 000 aux heures les plus glorieuses.
Les activités de production s'étaient arrêtées depuis 2004, avec la fermeture du dernier puits, à Creutzwald en Moselle.
Paradoxe note encore le Figaro : la mise en liquidation de Charbonnages de France intervient alors que le charbon fait son grand retour dans le monde, avec un coût extrêmement compétitif par rapport au pétrole devenu exorbitant.
Les Etats-Unis prévoient la construction de plusieurs dizaines de centrales thermiques, et la Chine a doublé sa production d'électricité à partir de charbon depuis 1990...
Reste évidemment un défi à relever, faire du charbon une industrie propre...

Enfin le coup de colère du jour : le ton monte entre Libération et Jean-Claude Gaudin...

C'est la nouvelle croisade de Libération qui en remet une couche ce matin : le maire de Marseille est un grossier personnage dit Libé, méprisant, lourdeau et antédiluvien, c'est un pignouf...
Pourquoi tant de haine, parce que la semaine dernière, Jean-Claude Gaudin s'en était pris devant des élus aux journalistes de Libération qu'on reconnaît de loin à leurs cheveux longs et à leur pulls-serpillières, c'était l'idée générale... vous l'avez d'ailleurs entendu sur France Info.-Libération regrette qu'il n'y ait pas eu de la part de Jean-Claude Gaudin le moindre mot d'excuse pour des propos tenus au milieu des rires gras d'une assistance UMP révélant son haut degré de raffinement... Conclusion donc de Libé : parole de pignouf... La suite peut-être du côté de la Canebière...

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