La mort d'Agnès, "émotion et polémique"
A la une : l'Espagne bascule à droite, septième gouvernement européen balayé par la crise de l'euro, le "bowling électoral" qui continue... Le deuxième grand titre de ce lundi : émotion, questions et polémique après le drame du Chambon-sur-Lignon. Egalement dans la presse, un air de Souchon, à la recherche des berceuses du temps perdus.
La chronique d'Anne-Elisabeth Lemoine : les tweets venus du passé, si Twitter avait existé à l'âge d'or d'Hollywood, une savoureuse collection de mini-messages imaginaires signés Greta Garbo, Charlie Chaplin ou James Stewart.
La revue de presse et du Web
Avec d'abord des questions dans l'affaire du Chambon-sur-Lignon...
"Le temps des questions", c'est le titre de la Montagne, le journal du Puy en Haute-Loire, la presse entre émotion et interrogations... Emotion et polémique titre Ouest France, le meurtre d'Agnès relance la polémique sur la récidive nous dit Libération. Le gratuit metro pose la question, "Que faire des mineurs délinquants ?", dans le Figaro, des "questions sur l'assassin" présumé, par exemple "qui a décidé qu'il n'était pas dangereux"...
Et même "La mort d'Agnès, affaire d'Etat", c'est la Une de la Dépêche du Midi et de la Nouvelle République... "Emotion et incompréhension" dans le Parisien et Aujourd'hui en France, incompréhension car "sa mort aurait pu être évitée...", c'est le titre de France Soir...
Il y a aussi ce matin une déclaration qui apporte un autre éclairage, celle du père de la victime, Frédéric Marin... Déclaration qui pose là encore des questions difficiles. Selon 20 minutes, la version que la direction du collège a livré à la presse n'est pas la même qu'elle a donnée aux parents d'Agnès...
Selon 20 minutes, contacté hier soir par le journal, le père d'Agnès a laissé entendre que le conseil d'administration a menti. Selon ses propos rapportés dans 20 minutes, il déclare que "devant témoins, la direction du collège lui a confié qu'elle connaissait le passé du jeune homme et qu'elle savait qu'il avait eu des problèmes pour des faits d'agressions sexuelles. Il faudrait, dit-il, que tout le monde assume ses responsabilités."
Tout autre chose, le téléphone portable est décidément de plus en plus indispensable, il se transforme même en médecin de poche...
En cas d'intoxication, en cas d'arrêt cardiaque, un smartphone peut faire gagner un temps précieux. Des minutes qui peuvent faire la différence et sauver des vies. Le Figaro raconte comment en Israël une fillette victime d'un empoisonnement par une plante a pu être secourue : le médecin de garde a pris le temps d'envoyer la photo de la plante prise avec un smartphone à un toxicologue qui a pu faire le bon diagnostic en quelques minutes.
Pour les arrêts cardiaques dans les lieux publics, des chercheurs américains estiment que Twitter pourrait sauver des vies en permettant de signaler le plus rapidement possible où trouver le défibrillateur le plus proche...
Encore plus fort, aux Pays-Bas, dans le cas des personnes à risque, en cas d'accident cardiaque, un programme permet à votre téléphone de prévenir par SMS toutes les personnes les plus proches de vous pour qu'elles interviennent. Un système testé pendant trois mois, il a été activé pour 52 victimes de malaise cardiaque, et dans 18 cas, ce sont effectivement les personnes à proximité, prévenues par SMS, qui ont pu commencer la réanimation avant l'arrivée des secours.
La presse à la Une
A la une de Midi Libre : le drame du Chambon sur Lignon vu du Gard, avec l’émotion et l’incompréhension
dans le village où avait habité l’assassin présumé et où il avait été impliqué
dans une affaire de viol. Cette nouvelle affaire rouvre des plaies. Des
questions aussi pour Midi Libre sur le traitement de l’affaire, toujours
délicat quand des mineurs sont impliqués.
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