Cet article date de plus de treize ans.

L'histoire revisitée

Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

ON REVISITE L'HISTOIRE dans les journaux et les magazines de ce matin... Première victime : une légende mise à mal, celle de Che Guevara...

Héros et guérillero, l'Express tente de déboulonner un mythe, avec ce que le magazine présente comme des révélations : les crimes de Che Guevara, du sang sur l'étoile. Quarante ans après la mort de l'icône de la révolution cubaine, l'Express a retrouvé quelques-uns des anciens compagnons de route du Che, tous aujourd'hui en exil, avec des récits qui font froid dans le dos selon l'Express, "Il tuait comme on avale un verre d'eau" résume un de ses anciens conseillers...
Et l'Express aligne les souvenirs des anciens compagnons du Che pour en faire un leader aux mains trempées dans le sang, contrairement à Fidel Castro qui lui, sans doute par calcul, n'a jamais commis l'imprudence de se tacher les mains de sang, dit encore l'Express.

UNE AUTRE POLEMIQUE sur l'histoire plus récente celle-là, la polémique autour des conditions de la mort de Jean-Paul 2... C'est le Figaro de ce matin qui revient sur l'affaire...

Oui parce qu'il ne s'agit pas seulement du sort de Jean-Paul 2 mais plus largement du débat sur l'euthanasie.
Le Figaro note que depuis que le Vatican a récemment rappelé la ligne officielle de l'Eglise contre l'euthanasie, la controverse enfle sur les derniers instants de Jean-Paul 2 en avril 2005. Car plus de deux ans après, les conditions exactes de sa mort restent entourées de secret.

Le Figaro raconte comment les partisans italiens du droit à l'euthanasie montent au créneau pour demander la vérité. Il y a eu encore cette conférence de presse hier en présence de l'épouse d'un homme à qui l'Eglise a refusé des funérailles religieuses, Pourquoi, parce qu'il avait demandé le débranchement de l'appareil respiratoire qui le maintenait en vie. Une affaire qui a fait grand bruit en Italie.

A la même conférence de presse hier, une anesthésiste qui a publié un livre à sensation où elle tente de démontrer que le pape est mort d'un manque volontaire d'alimentation, alors qu'il aurait pu survivre des années.

Pire, ses médecins en toute connaissance de cause n'auraient pas appliqué les traitements nécessaires pour la maladie de Parkinson.
Et la question se pose : le pape aurait-il été victime d'une euthanasie par omission, vigoureusement dénoncée par ailleurs par le Vatican ? Et en filigranne, a-t-il refusé lui-même des soins?
Il se serait alors comporté comme cet homme à qui son Eglise a refusé les obsèques religieuses... Ce qui scandalise évidemment la famille concernée...

Reste la dernière question que pose Hervé Yannou dans le Figaro : le Souverain Pontife peut-il être soigné et mourir comme tout le monde ?
Pour cette question-là, les partisans du droit à l'euthanasie ne demandent pas forcément une réponse, ils veulent surtout la vérité sur la mort de Jean-Paul 2 et la fin de ce qu'ils considèrent comme l'hypocrisie du Vatican sur cette question.

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