Grève, pétrole, Hingis et un revenant
Encore à la une ce matin, les inquiétudes autour de la grève et du pétrole...
Avec d'abord un exemple à méditer dans la Charente Libre qui raconte cette histoire : en Italie, un industriel a décidé de se mettre au régime général et de se verser le même salaire que ses employés, 1000 euros mensuels, même chose pour sa femme, donc 2000 euros par mois pour eux et leurs deux filles...pour voir si on peut en vivre décemment.
L'expérience a duré 20 jours, après les caisses de la famille étaient vides.
Du coup Enzo Rossi a décidé d'augmenter ses employés de 200 euros par mois avant de recevoir un coup du fil du ministre du Travail intéressé par cette nouvelle façon d'envisager le partage de la plus-value.
Augmentation générale : on peut toujours rêver, voilà peut-être une idée pour le gouvernement qui se prépare à la grève de la mi-novembre : grève tous azymuths à la une de la Tribune, novembre sous tension dans le Figaro qui prévient le gouvernement, d'une grève à l'autre, il n'y aura pas une semaine de répit en novembre, Sarkozy veut l'épreuve de force dit l'Humanité...
Quant au pétrole, inquiétude aussi : c'est la valse des records pour le pétrole, mais aussi pour l'Euro et pour l'or, c'est à la une des Echos...
A la une aussi du Figaro, le baril frôle les 100 dollars, le Figaro qui pronostique le franchissement de cette barre symbolique d'ici 15 jours. Le Figaro rappelle aussi que ce n'est pas tout à fait une première, car les 100 dollars d'aujourd'hui correspondent au prix de l'or noir au tout début des années 80, dans la foulée de la révolution islamique en Iran.
Le pétrole encore à la une de Libération, avec cette question, à 100 dollars qu'est-ce qu'on fait ?
Comme à la une des Echos, Libération publie quelques courbes très parlantes, elles ont toutes une fâcheuse tendance à grimper très vite vers les sommets, c'est vrai pour le pétrole comme pour les autres matières premières et aussi dans l'alimentaire.
Pas sûr que les chiffres officiels d'une inflation maîtrisée à 1 et demi pour cent rassurent les Français sur l'avenir de leur pouvoir d'achat note encore Libération dans son éditorial.
Egalement dans la presse un nouvel élément à charge dans l'affaire de l'Arche de Zoé...
Le Parisien-Aujourd'hui en France publie le fac-similé d'un étrange document, l'étrange document, c'est le titre à la Une...
Ce document, c'est l'ordre de mission qui servait en quelque sorte de laisser-passer pour les humanitaires au Tchad. Pour le Parisien, il semble bien confirmer que l'Arche de Zoé a menti sur ses objectifs, au moins par omission, puisqu'il ne mentionne pas de rapatriement vers la France pour les enfants, mais seulement un objectif d'assistance, avec la création d'un poste médical et d'un centre d'hébergement.
Des adieux aussi à la une ce matin...
La chute d'une reine à la une de l'Equipe, Hingis franchit la ligne blanche dans France Soir, Dernier revers pour Martina Hingis dans Libération, triste fin de carrière pour Hingis dans le Parisien, Martina Hingis a donc annoncé sa deuxième retraite sportive après un contrôle positif à la cocaïne.
Et en plein scandale des paris truqués, le tennis n'avait certainement pas besoin de ça en plus dit le Parisien. Il y a comme un malaise dit cette fois l'Equipe, à voir cette encore jeune femme à qui tout a réussi ou presque dans le tennis et dans la vie se condamner à quitter sa grande passion par la petite porte dans une piteuse affaire de consommation de stupéfiants...
Enfin le revenant de la semaine...
C'est dans VSD, et le revenant c'est celui qui a fait ça :
(extrait Wishing Well)
Tout ses fans ont reconnu un certain Sananda Maitreya, mais si, cherchez bien, Sananda ça ne vous dit rien, mais Terence Trent d'Arby sûrement.
Sauf qu'il ne faut plus l'appeler comme ça. La voix d'or du soul rock de la fin des années 80, ça doit bien vous rappeler quelques soirées en boîte, revient à l'affiche incognito, sous son nouveau nom, Sananda Maitreya. Il a changé de vie et de nom. Il doit donner un concert à Paris le 5 novembre. Evidemment, sous ce nouveau nom que personne ne connaît, il va avoir du mal à remplir la salle.
Et attention pas question d'entendre des reprises de ses anciens tubes de la fin des années 80, quand il tenait le haut de l'affiche avec Prince et Michael Jackson, il rejette son passé en bloc, Terence Trent d'Arby, connaît pas, il ne veut plus en entendre parler raconte VSD et il menace même de poursuites ceux qui oseraient l'évoquer.
Car au 21ème siècle, fini les paillettes, Sananda Maitreya se donne une mission divine, il se voit d'ailleurs comme le prochain bouddha... quand il aura le temps, dès qu'il en aura fini avec l'autre défi qu'il se lance, sauver l'humanité à travers sa musique. C'est vrai que ce n'est plus Terence Trent D'Arby, ça serait plutôt Terence Trent Zarbi...
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