Des Iraniennes enlèvent le haut
La page s'intitule en anglais "liberté furtive". C'est une journaliste iranienne exilée en Grande-Bretagne qui en a eu l'idée, avec cette formule citée par la BBC : "Mes cheveux étaient comme les otages du gouvernement ". En effet, depuis la révolution islamique de 1979, les femmes iraniennes ont obligation de porter un hijab en public, sous peine d'amende. Et c'est donc contre cette règle que depuis plusieurs années les femmes s'élèvent, jusqu'à cette page constituée d'autoportraits, visages découverts ou non, des photos prises aussi bien en ville qu'à la campagne et postées en contournant la censure qui règne sur internet en Iran. Le sujet fait le tour des journaux et sites d'info depuis quelques jours. Les autorités iraniennes elles n'apprécient guère ces moments de libertés numériques. La journaliste qui a lancé ce mouvement raconte ainsi au site du magazine les Inrocks que les médias officiels iraniens s'en prennent à cette campagne et qu'elle-même fait l'objet d'attaques de la part de ces médias qui la traitent d'antirévolutionnaire.
-L'Union européenne lance son propre classement mondial des Universités : u-multirank
-L'image du jour : hommage à camille Lepage, photoreporter tuée en Centrafrique
L'une des dernières images de Camille Lepage © Camille Lepage
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.