La plasticité du cerveau
Boris Cyrulnik qui, en tant que neuropsychiâtre, s'est spécialisé dans la compréhension et l'importance des relations affectives, utilise les nouveaux outils d'imagerie fonctionnelle cérébrale pour en mesurer l'impact sur notre biologie.
Une carence affective peut provoquer une atrophie des deux lobes préfrontaux, et une atrophie des circuits profonds de la mémoire et des émotions. En réorganisant l'environnement affectif d'une personne ayant souffert d'une telle carence, on peut constater qu'il suffit de quelques mois pour que le cerveau se sculpte de manière très différente. On parle ici de résilience neuronale.
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