Vincent, 25 ans : "Le monde change trop vite pour qu'on fasse un programme sur cinq ans"
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Jeudi 9 décembre, rencontre avec Vincent, 25 ans, qui défend le vote blanc.
Vincent a 25 ans et travaille dans le milieu de l’informatique à Paris. Il s’intéresse à la politique depuis quelques années, il s’informe beaucoup et pourtant il vote blanc au second tour depuis sa toute première participation à une élection présidentielle, c’est-à-dire en 2017. En 2022, le scénario pourrait se répéter.
Le vote blanc est important parce qu'il donne un certain avis. Il veut dire que je me suis déplacé aux urnes mais qu'aucun candidat ne me représente ou en tout cas pas assez.
Vincent, 25 ans
Vincent ne pense pas éprouver de regret à voter blanc "sauf peut-être si certaines personnes sont élues". Vincent voudrait davantage savoir comment les politiques sont amenés à travailler et avec qui. Selon lui, prêter attention aux programmes et aux mesures n'est pas suffisant pour élire quelqu'un à la tête du pays : "Le monde change trop vite pour qu'on fasse un programme sur cinq ans et qu'on l'applique à la lettre".
Par ailleurs, Vincent attend des politiques "de l'honnêteté et de la sincérité". Il souhaiterait que les candidats et candidates disent ce qu'ils ne pourront pas mettre en œuvre. "C'est rare d'entendre un politique dire qu'il a changé d'avis. Changer d'avis ça veut dire qu'on réfléchit et qu'on est ouvert. Parfois on est encore dans le vieux monde des partis politiques."
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