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Lou, 17 ans : "Il y a des partis dont on n'entend pas parler à la télévision"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Vendredi 19 novembre, rencontre avec Lou, 17 ans, étudiante en BTS audiovisuel à Toulouse.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Lou, 17 ans, étudiante à Toulouse. (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Direction Toulouse, où un habitant sur quatre est un étudiant. Ils sont 118 000 au total a avoir choisi la Ville rose pour son cadre vie, ses écoles, ses universités et sa vie culturelle. C'est le cas de Lou, 17 ans, étudiante en BTS audiovisuel qui s'est installée à Toulouse cette année. "Je trouve que le monde s'unifie, et je trouve ça bien, et d'un autre côté, je trouve qu'il se fragmente. Il n'y a jamais eu un taux de confiance aussi bas les uns envers les autres. C'est bête." La tolérance, Lou y tient beaucoup. "Si tout le monde était tolérant ça changerait absolument tout. Cela concerne le racisme, l'homophobie...La société, je voudrais qu'elle soit plus 'chill', plus apaisée et plus en cohésion."

"Anne Hidalgo...Je n'en avais jamais entendu parler"

Lou raconte ne pas avoir été éduquée à la politique. "La politique, ça ne m'a jamais vraiment intéressée mais là, je me dis qu'il faut que je m'y intéresse un peu plus". La jeune étudiante de 17 ans votera pour la première en 2022. "Je ne me sens pas représentée et je trouve qu'il y a des partis dont on n'entend pas parler à la télévision. Il y a une femme qui se présente qui s'appelle Anne Hidalgo je crois...Je n'en avais jamais entendu parler, honnêtement. Je ne sais pas du tout ce qu'elle représente mais voilà... C'est pour ça qu'il faut que je me renseigne."

C'est important de voter parce que sinon on laisse les autres choisir qui va nous représenter.

Lou, 17 ans

Pour le moment, Lou avoue ne pas être suffisamment informée mais elle est sûre d'aller voter en 2022. "Je vais me renseigner auprès des programmes pour avoir un choix personnel. Je ne vais pas voter pour Macron mais je trouve qu'on lui a beaucoup craché dessus, alors qu'il n'a pas eu un mandat facile. Beaucoup de gens ont dit qu'il avait essayé de se mettre les étudiants dans la poche mais moi, ce n'est pas mon cas. Il y a un propos qui m'avait beaucoup choqué. C'est quand il avait dit qu'il suffisait de traverser la rue pour trouver du travail. J'ai une famille qui galère. Mes parents sont chômeurs et pourtant ce n'est pas faute d'en chercher, du travail."

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