24 août 79 : l'éruption du Vésuve détruit Pompei
Pompei vivait au pied d'une montagne. Son sommet arrondi
était couvert de forêts giboyeuses, représentées sur les peintures ornant les
riches villas de cette Campania Felix , la Campanie heureuse, surnom de la
région à Rome. Comment dès lors comprendre ce qui se passe ? Pourquoi une
montagne se mettrait-elle à cracher cet immense panache de cendres qui
monte vers le ciel ? Cette pluie de pierres va-t-elle s'arrêter ? Certes, la
région a déjà connu des tremblements de terre. Les traces de celui de 62 ne
sont pas encore effacées, et nombre d'habitants de Pompei ont été s'installer
ailleurs par peur des séismes, dépeuplant la ville. Mais comment imaginer que c'était
là un signe avant-coureur ? Vu de loin, personne n'imagine le drame qui se joue à Pompei, Herculanum, Oplontis, Stabies. L'immense colonne de fumée en forme de pin parasol, les navires de l'amiral Pline qui tentent d'approcher, des phénomènes inquiétants : des grondements sont entendus en pleine nuit, des nuages furieux dévalent les pentes du volcan comme des vagues énormes. Les villes disparaissent sous ces amas. Les premiers survivants, les seuls, ceux qui sont partis tout de suite, arrivent au petit matin du 25 sur les pentes éloignées du mont Lattari, où se trouve l'envoyée spéciale de France Info. La ville vit alors ses derniers instants...
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