Bolivie, le lac de sel
"*Journaliste de formation, l'intérêt pour le réel ne m'a jamais quitté,"
- explique Didier Tronchet dans la Revue XXI, "même si j'ai choisi par la suite la liberté de la fiction. Après de
nombreuses aventures éditoriales, dont un passage à la rédaction en chef
de L'Écho des savanes, je me suis envolé en famille pour un séjour de
trois ans en Équateur riche en événements tragicomiques. Ils ont fait
naître un amour profond pour
l'Amérique latine et ses habitants que j'ai voulu partager en bande
dessinée dans Ma rue au bord du vide (XXI, n° 15), L'Amazonie et
le diplomate (XXI, n° 21) et dans un livre, Vertiges de Quito (Éd. La
Table ronde) ."
"Moi personnellement en arrivant sur ce lac salé, j'ai trouvé ça angoissant", précise Didier Tronchet au micro de Marie Bernardeau, "je pense que c'était dû au fait que j'avais pas mal entendu toutes les légendes qui couraient sur cet endroit, c'est vrai qu'il y a des disparitions de gens qui se perdent sur ce lac, car le sel doit affoler les boussoles, et détruire les mécaniques des automobiles. Quand on est en panne au milieu de ce lac salé qui fait 160 km de long, c'est la mort assurée. Car on ne peut pas marcher à travers ce désert, soit on meurt de soif et de chaleur le jour, soit de froid la nuit.. .Et la légende dit qu'il y aurait un monstre sous le lac, une énergie malfaisante qui serait prête à remonter... "
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