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Un faux poste-frontière entre l'Angleterre et l'Ecosse

A quelques heures du référendum sur l'indépendance, un photographe britannique a imaginé à quoi pourrait ressembler un contrôle des passeports à la limite entre les deux pays.
Article rédigé par Judith Chetrit
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Un faux poste-frontière entre l'Angleterre et l'Ecosse © Capture d'écran d'un tweet)

Après la politique-fiction avec une Ecosse qui s'interroge déjà sur sa monnaie ou son drapeau si le "Oui" venait à l'emporter, place à l'humour-fiction.

Avec l'aide d'un ami, un photographe de Manchester, Jon Park Lee, a bricolé et installé un faux checkpoint à proximité de la frontière entre l'Ecosse et l'Angleterre. Jouant le jeu jusqu'au bout, ils se sont déguisés en faux douaniers, ont arrêté des automobilistes pour vérifier leurs passeports et ont mis sur pied des panneaux de signalisation indiquant que le poste-frontière ouvrirait le 19 septembre, soit le lendemain du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.

Objectif: dédramatiser les tensions entre les partisans du "oui" et du "non". "Avec l’approche de la date du référendum, nous trouvions que les débats s’enflammaient et devenaient tendus entre partisans et opposants de l’indépendance" , explique Jon Park Lee aux Observateurs de France 24.

La question du contrôle aux frontières est un élément de dissension entre les indépendantistes et les unionistes. Alors qu'Alex Salmond, chef de file du camp du "oui", rassure en affirmant qu'il n'y aura pas de contrôle, le leader de l'opposition travailliste Ed Miliband agite la promesse de gardes aux frontières comme sa carte de la dernière chance pour convaincre des électeurs hésitants. 

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