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Quel avenir pour Florange ?

Depuis 2008 les hauts fourneaux de l'usine ArcelorMittal de Florange ont cessé leur activité les uns après les autres. Les employés, au chômage partiel, vivent depuis dans l'incertitude totale. Un accord a été signé entre le gouvernement et le groupe indien Mittal pour préserver les emplois, mais les syndicats n'ont pas confiance dans l'avenir.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les juniors s'interrogent : pourquoi Mittal ne veut plus produire d'acier à Florange ? Quel avenir pour les autres usines du groupe sidérurgique indien en France ? Et que vont devenir les employés de Florange ? 

Le
gouvernement et le groupe sidérurgique indien ont passé un pacte. Il n'y aura
pas de reprise du site de Florange (selon le Premier ministre cela aurait nécessité
d'"exproprier Mittal" et aurait coûté "au moins un milliard
d'euros"
) mais en échange, Mittal s'engage à ne pas licencier et à donner une seconde vie aux hauts fourneaux grâce au projet ULCOS.

Mais pour les syndicats de l'usine, cet accord est un véritable pacte avec le diable. Ils n'ont plus aucune confiance dans la direction du groupe. Et les revirements de ces derniers jours renforcent leurs craintes. 

ULCOS : une chimère ?

En effet la principale bouée de
sauvetage pour les salariés de Florange s'appelle ULCOS. Ce projet
environnemental
pour réduire la pollution dans la production de l'acier devait
permettre une reconversion du site et de ses employés.

Dernière mauvaise nouvelle en date : Mittal recule sur la phase numéro 1 du
projet "à cause de difficultés techniques" . Le groupe assure travailler sur ULCOS 2, qui sera examiné au 2ème trimestre 2013, mais ne serait mis en place que dans plusieurs années.

ArcelorMittal "a
enfumé tout le monde"
, réagit le leader syndical Edouard Martin
(CFDT). Cette annonce signe selon lui "l'arrêt de mort de la filière liquide" . Après avoir marché de la Moselle à Paris, puis campé devant Bercy, ces sidérurgistes veulent poursuivre la lutte. Mais jusqu'à quand et à quel prix ?

Pour répondre aux questions des jeunes lecteurs du journal Mon Quotidien, Isabelle Chaillou, journaliste au service économique et social de France Info. Au micro cette semaine Vincent, Blanche et Fanny, 14 ans, Valentin, 13 ans, et Mélissandre 10 ans.

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