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Certaines personnes renoncent à se faire soigner faute d'argent

Avec la crise économique, la pauvreté gagne du terrain en France: 20 % des Français sont pauvres, et un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre. Quand l'argent vient à manquer, la santé, en particulier les lunettes et les soins dentaires, passe souvent au second plan.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Le gouvernement a bouclé le Projet de loi de finance de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014. Il prévoit de serrer la vis sur les dépenses, car depuis plusieurs dizaines d'années, les comptes de l'assurance maladie se résument à un énorme trou, le fameux "déficit de la Sécurité sociale". En matière de santé, comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs, la France vit au-dessus de ses moyens : elle dépense beaucoup trop, 7,7 milliards d'euros de trop, en 2012.

L'an prochain, le gouvernement va donc réduire les dépenses. Notamment en faisant baisser le prix des médicaments.

Tiers payant

Parallèlement, la ministre de la Santé veut prendre des mesures pour permettre aux plus pauvres de continuer à se faire soigner. Un enfant sur cinq vit, en France, dans une famille pauvre. Et 20 % des Français peuvent être considérés comme pauvres.

Quand l'argent vient à manquer, beaucoup renoncent à se faire soigner. C'est le cas en particulier des lunettes et des soins dentaires, les soins les plus coûteux et les moins bien remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles.
La ministre voudrait par exemple que l'on n'ait plus à payer la consultation chez le médecin. Le docteur se ferait directement payer par la Sécurité sociale grâce à la mise en place du "tiers payant".

Marie Aleth-Grard, vice-présidente de ATD-Quart monde, association qui se préoccupe des plus pauvres, vient de participer à l'écriture du livre En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté  (Les Editions de l'Atelier, 5 euros, 200p.) et répond aux abonnés à Mon Quotidien , le quotidien des 10-14 ans.
Au micro : Rebecca, Sandy, Bénis et Owen. Ils ont 9 ans.

Le Roman d'Ernest et Célestine

Le dessin-animé a fait
700.000 entrées au cinéma, auréolé du César du meilleur film d'animation. On attendait
donc avec impatience le roman, à petit prix. Le voici.

L'histoire est signée Daniel Pennac. C'est l'histoire d'une amitié interdite
entre la petite souris et le grand méchant ours. Une belle leçon de tolérance et de liberté, à mettre entre les mains de tous les enfants à partir de 8 ans. En poche, chez Casterman.

 

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