Cet article date de plus d'onze ans.

Après le Mali, pourquoi la France intervient-elle en Centrafrique ?

Troisième jour de l'intervention armée de la France en Centrafrique. Les militaires français tentent de rétablir le calme et de désarmer les groupes armés de religions différentes qui s'opposent et sèment la terreur dans le pays.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Moins d'un an après avoir
entamé une vaste opération militaire au Mali pour neutraliser les groupes armés
islamistes, la France a lancé une deuxième opération, cette fois en Centrafrique, un pays grand comme la France, peuplé de
seulement 4,5 millions d'habitants.

Cette opération miliaire est
"dangereuse mais nécessaire", a déclaré mardi soir François Hollande. Le
chef de l'Etat était à Bangui, la capitale centrafricaine, pour rendre hommage
aux deux jeunes soldats français, des parachutistes tués en opération quelques
heures plus tôt.

Eviter un "carnage"

Comme au Mali, même si le contexte est très différent, c'est une opération de sauvetage que la France a
lancée en Centrafrique, avec 1.600 hommes et d'importants moyens militaires, au sol et aériens. 
Il s'agit
d'éviter un "carnage", dit François Hollande, de stopper les violences
qui opposent des groupes armés chrétiens et musulmans. Rien que la semaine
dernière, ces violences ont fait 400 morts.

Sur place, à Bangui, Mathilde Lemaire, l'un des envoyés spéciaux de France Info en Centrafrique, répond
aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans.

Au micro : Alhousseine, Aminata, Cabou et Harold, 11 ans.

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