Un marathon par jour pendant six jours dans le désert marocain
Une centaine de participants sur plus de 1.000 ont abandonné la course, et n'ont pas franchi la ligne d'arrivée, après
250 kilomètres parcourus au milieu des dunes et des paysages rocheux.
Après
avoir couru la Diagonale des Fous à
la Réunion en 2012 et l'Ultra Trail du Mont Blanc en
août, Vincent Hulin s'est lancé le défi de participer au Marathon des Sables,
épreuve mythique organisée pour la première fois en 1986 par Patrick Bauer, un
passionné du désert. Ils n'étaient que 23 pionniers au départ de la première
édition. Puis la course s'est progressivement imposée comme l'une des plus
belles épreuves de sport aventure. Elle fait partie depuis cette année de
l'Ultra-trail World Tour, un circuit international
regroupant les courses les plus difficiles au monde.
Vincent Hulin a été surpris
par la diversité des paysages traversés. Il a également découvert
l'extraordinaire solidarité entre concurrents le soir au bivouac. Il a été ému
aux larmes aussi par les mails de ses proches qu'il pouvait lire après chaque
étape. Soutien indispensable pour le moral. Car "outre la chaleur la
journée et le manque d'eau, le plus dur sur cette course est de pouvoir
repartir et de retrouver les jambes, la force et le mental pour le
lendemain ".
Comparé à l'UTMB ou à la Diagonale
des Fous, le Marathon des sables "est moins dur sportivement ", assure
le journaliste de France Bleu Poitou. Les plus entraînés comme lui courent sur
la majeure partie du parcours. Les autres sont en mode randonnée. "Les
barrière horaires sont assez souples sur le Marathon des sables. On peut donc
vraiment se faire plaisir rien qu'en marchant ".
Vincent Hulin, 154e donc au classement général, n'est pas encore rentré du Maroc, mais il a déjà un nouvel objectif
: le Tor des géants dans la vallée d'Aoste en Italie du 7 au 14 septembre prochain, avec 330 km au
programme et plus de 24.000 mètres de dénivelé positif.
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