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Présidentielle au Brésil : d'après les sondages, Lula creuse l'écart face à Bolsonaro

Arrivé en tête lors du premier tour, le candidat du Parti des travailleurs reste favori face au président sortant d’extrême-droite, il creuse à nouveau l'écart dans les sondages, constate cet entrepreneur français installé au Brésil.

Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
28 octobre 2022, avant le début du débat sur Global TV, deux photos combinées, montrant Luiz Inacio Lula da Silva à gacuche, candidat pour la présidentielle au Brésil pour le Parti des Travailleurs, et Jair Bolsonaro, le président sortant d'extrême droite pour le Parti Libéral, candidat à sa réélection, ce dimanche 30 octobre.  (MAURO PIMENTEL / AFP)

Au début du mois d'octobre, au premier tour de la présidentielle au Brésil, l'ancien président de gauche Lula, était arrivé en tête avec une avance confortable, soit 48% des voix, contre 43% à son rival.

Au fil des jours, des débats et des meetings, l’ancien métallo caracole aujourd'hui en tête des sondages avec six points d'avance face à son rival d'extrême-droite. "Lula est arrivé avec six millions de voix d'avance, rappelle Francis Poloni, chef d’entreprise français, installé dans le sud du Brésil, c'est quand même relativement difficile d'arriver à changer la situation en si peu de temps."

Francis Poloni au Brésil :  "La corruption n'est pas un problème de droite ou de gauche, c'est un problème historique."  (GASCONHA.COM.BR)

Campagne à couteaux tirés

Dans la dernière ligne droite d'une campagne à couteaux tirés, les candidats se sont efforcés de convaincre les électeurs indécis, et ceux qui disent qu'ils voteront blanc ou nul. "Il y a beaucoup de Brésiliens qui ne sont pas forcément d'accord avec Bolsonaro, observe le Français, mais qui n'acceptent plus de voir la corruption de la façon dont elle est pratiquée au Brésil au quotidien." 

Il y a 15 jours, le premier débat de l’entre-deux-tours s’est soldé par un match nul et n’a apparemment pas modifié l’avis des électeurs dont plus de 90% sont sûrs de leur choix.

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