Les Français toujours séduits par la Suisse
Il y a des chiffres à faire pâlir d'envie de ce côté-ci des Alpes. La Suisse, c'est le plein emploi avec un taux de chômage autour de 3,7%. "Et encore, 60% des chômeurs retrouvent du travail dans les six mois qui suivent", précise Claudine Schmid.
Les secteurs porteurs ici sont les nouvelles technologies avec deux grands centres d'IBM et de Google, l'hôtellerie et l'horlogerie. Beaucoup de Français travaillent ici.
"Ils sont 180.000 à passer la frontière tous les jours, détaille la députée. De Haute-Savoie, d’Evian, de l'Ain… Et tout se passe très bien. » Les Français ne représentent que la 4e communauté étrangère en Suisse, deux fois moins nombreux que les Allemands, les Italiens et les Portugais. Depuis 10 ans pourtant, leur nombre a bondi de 50% à 80%, selon les chiffres, grâce à un accord de libre circulation entre la Suisse et l'Union européenne.
"Cela a permis d'ouvrir complètement les frontières , s'enthousiasme Claudine Schmid. On peut maintenant s'installer à Genève, Bâle ou Zurich comme dans n'importe quelle ville de France!" Certes, la langue est la même dans une bonne partie du pays, mais la culture, elle, est bien différente. La Suisse, c'est l'excellence et le jeu collectif. Pas d'individualisme*.
"On termine son travail, on ne regarde pas si on a fini son horaire, avance la députée. En Suisse, on travaille pour l'entreprise, pour qu'elle réussisse. On réussit tous ensemble ou on échoue tous ensemble. C'est une grande différence avec la France* ."
L'an dernier, il a fallu se serrer les coudes, au moment où la banque nationale a décidé de supprimer le taux plancher du franc suisse face à l'euro.
Son site Internet
Retrouvez ce portrait dans la Voix de France, le magazine de l'UFE, l'Union des Français de l'étranger
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