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Faire carrière à deux en expatriation : la grande désillusion ?

L’expatriation fait partie de la carrière de nombreux Français : d’ici dix ans, près de 4 millions d’entre eux devraient être concernés. Mais dans le couple, le conjoint suiveur a parfois du mal à trouver un poste.
Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (L’enquête Expat Value confirme l’importance de cultiver son réseau © DR)
FRANÇAIS DU MONDE 13.08.2016 13/08/16 FDM DOUBLES CARRIERES

Entretien avec Christina Gierse, rédactrice-en-chef de Vivre à l'étranger.com, le site de la mobilité internationale du groupe Studyrama.

  (Christina Gierse © Photo : DR)
  • Contrairement à la génération précédente, les conjoints « suiveurs », c’est à dire ceux qui accompagnent le porteur de projet ou le salarié envoyé à l’étranger par son entreprise, acceptent de plus en plus difficilement de faire une croix sur leur carrière.

    Comment gérer cette problématique de la double carrière ? Est-il facile de trouver un poste à l’étranger ? Le spécialiste de l’accompagnement des expatriés, Expat Communication, publie une étude de grande ampleur sur le sujet.

Le premier pourrait se résumer en trois mots : la grande désillusion. Avant de partir, la confiance est maximale : 67% des couples se disent optimistes quant à la possibilité de mener une double carrière à l’étranger. Le conjoint « suiveur », qui a parfois abandonné un poste intéressant en France souhaite, dans 80 % des cas, retrouver un poste équivalent sur place. Quelques mois plus tard, l’euphorie est retombée : seuls 50% d’entre eux y sont parvenus.

  • Ils sont de trois ordres: l’absence de réseau relationnel sur place, la barrière de la langue - parler anglais ne suffit pas toujours - et la mauvaise connaissance du marché local.

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Expat Communication

L'enquête Expat Value

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