Cuisine offensive en Thaïlande
C'est une croisade. Michel Bezardin, président des "Ambassadeurs du bon goût français", l'association qu'il a monté à Bangkok, en Thaïlande, avec une poignée de chefs français, dernier rempart, pense-t-il, dressé face aux plus de 200 restaurants italiens de Bangkok, déferlement de pizzas et de spaghettis carbonara. Michel Bezardin vit en Asie depuis qu'il a mis la clé sous la porte de son agence de pub à Paris, après les fastes des années quatre-vingts. Derrière lui aussi la chanson avec Antoine et les Charlots, quand ils brûlaient les planches du Golf Drouot. Après une première affaire à Hong Kong, Michel a monté le "Bistingo" restaurant gastronomique dans une belle maison coloniale de Bangkok. 80 couverts, une cuisine méditerranéenne. Et c'est au moment des travaux que Michel s'est mis, comme les Thaïlandais, au zen. Bangkok, mégalopole tentaculaire de 11 millions d'habitants, aucun magasin de bricolage mais un développement ahurissant, comme les autres capitales d'Asie. Des autoroutes à plusieurs étages, des millions de voitures, et pourtant, dit Michel, il y a tant à découvrir ici en flânant.
Le grand projet de Michel Bezardin et de ses amis aujourd'hui, ce serait de s'inviter pour un soir aux fourneaux du roi de Thaïlande, Adulyadej, histoire de lui faire toucher du doigt que la cuisine française est bien la meilleure au monde.
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