COP26 : la Pologne carbure toujours au charbon
C'est l'enjeu de la conférence sur le climat qui se poursuit jusqu'au vendredi 12 novembre à Glasgow, en Écosse : comment limiter le réchauffement de la planète ? La Pologne, dépendante du charbon à 80% pour sa production d’électricité, est souvent montrée du doigt dans cette lutte contre le changement climatique.
La Pologne a beau avoir accueilli, fin 2018, la COP24, pas évident pour autant de lui faire tourner la page du tout-charbon, qui fournit plus de 80% de l'électricité. Présent en Pologne depuis plus de 20 ans, Veolia accompagne les autorités vers une transition écologique qui avance à petits pas.
La grande fierté de Frédéric Faroche, directeur général de Veolia, c'est le réseau de chaleur de Varsovie, la capitale, 1 500 kilomètres de tuyaux d'eau chaude que les ingénieurs maison ont réussi à rendre intelligent.
"On l'a équipé de capteurs dans tous les points de livraison et d'instruments de pilotage à distance, afin de perdre le moins d'énergie possible dans le pompage et le transport, détaille le directeur pays de Veolia en Pologne. On a réglé d'abord le problème des fuites, puis on a géolocalisé et rationalisé l'emploi des brigades chargées des opérations de maintenance".
Résultat : 13 millions d'euros d'investissement, et l'économie chaque année de la dépense énergétique d'une ville de 60 000 habitants !
Moins d'énergie, c'est moins de charbon consommé, et moins de CO2 et autres particules rejetés dans l'atmosphère. La Pologne fait d'ailleurs partie d'une coalition de 190 pays à s'engager à sortir progressivement du charbon à partir de 2030.
Un accord en ce sens a été conclu mercredi 3 novembre, lors de la COP26 à Glasgow. Les signataires se sont également accordés sur la fin de tous les investissements dans de nouvelles productions d'électricité au charbon.
Lui écrire : frederic.faroche@veolia.com
Aller plus loin
Retrouvez cette chronique dans le magazine, sur l'appli et le site internet de la mobilité internationale Français à l'étranger.fr
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.