La face cachée de la cathédrale de Reims : L'ange au sourire

franceinfo vous fait découvrir la face cachée de la cathédrale des sacres des Rois de France, pleine de mystères. L’ange au sourire avec Thierry Buttler, le recteur de la cathédrale.
Article rédigé par franceinfo - Murielle Giordan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
La sculture de l'ange au sourire de la cathédrale de Reims, en mai 2018. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Avec ses dimensions hors normes (6650 mètres carrés, 122 mètres de long), ses 2303 figures sculptées, la cathédrale de Reims reste l’un des monuments préférés des Français. Quelque 1,5 million de visiteurs s’y pressent chaque année.

Entrer dans la cathédrale, c’est forcément passer sous l’"Ange au sourire", ou "Sourire de Reims", qui trône sur le portail nord de la façade principale. "Cet ange qui sourit a une histoire un peu particulière parce qu'il a été détruit en 1914, dès le début de la première guerre mondiale", explique Thierry Bettler, recteur de la Cathédrale de Reims.

"Le sourire d'une Europe qui veut se réconcilier"

L’ange au sourire est l’une des premières sculptures à avoir été endommagée par les bombardements quand les forces allemandes sont arrivées. "C’est aussi la première a avoir été restaurée, donc les Rémois ont vu tout de suite, à travers ce sourire, le sourire de la ville qui renaît un peu après ces quatre années d'occupation et de bombardements", ajoute Thierry Buttler.

"Et c'est aussi la cathédrale dans lequel le chancelier Konrad Adenauer et le président Charles de Gaulle sont venus célébrer et prier ensemble pour demander la réconciliation de nos deux peuples et prier pour la paix en Europe", raconte Thierry Buttler. Une réconciliation franco allemande, scellée à Reims, le 8 juillet 1962. "Moi, j'aime bien le présenter, pas simplement comme le sourire de la ville qui renaît de ses ruines, mais aussi le sourire d'une Europe qui veut se réconcilier".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.