Expliquez-nous ... Waterloo
Waterloo se trouve en Belgique dans l'actuelle province du Brabant Wallon, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles. La bataille n'a pas eu lieu exactement sur la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud.
Pourquoi la Belgique ?
Confrontés au retour d'exil de Napoléon 1er, les coalisés européens se sont mobilisés. L'armée britannique se rassemble en Belgique pour marcher sur la France. Les Prussiens ont aussi pour objectif de déferler sur l'Empire. Alors, Napoléon décide d'aller affronter ses ennemis là où ils se trouvent. Son idée est de battre séparément les Britanniques et les Prussiens pour faire éclater la coalition.
Forces en présence
L'armée française commandée par Napoléon 1er possède un effectif de 74.000 hommes et une supériorité en nombre de canons.
Face à elle, l'armée des alliés. Britanniques, Néerlandais, les Allemands du Royaume de Hanovre, des Duchés de Nassau et de Brunswick. Cela représente 68.000 hommes, commandés par le Duc de Wellington.
Mais ce n'est pas tout, il y a l'armée prussienne commandée par le Maréchal Blücher, 72 ans, qui jouera un rôle déterminant dans bataille.
Jour J
Quand arrive le 18 juin, il pleut depuis deux jours. Le sol est boueux. Napoléon décide d'attendre pour attaquer. Les sols doivent sécher pour qu'il puisse déplacer ses canons.
Finalement à 13 heures, les canons français tirent sur les Britanniques qui se trouvent sur le plateau de Mont-Saint-Jean.
Napoléon doit agir vite et faire plier les Britanniques car l'armée prussienne battue deux jours plus tôt par les Français s'est repliée et peut revenir à tout moment aider Wellington. D'ailleurs, dans la nuit qui précède la bataille, Wellington a reçu en message du prussien Blücher qui lui dit qu'il fera route vers lui dès que le jour sera levé.
Les Britanniques sauvés par les Prussiens
Pendant l’après-midi, les Britanniques résistent fortement aux attaques successives de Napoléon, qui envoie aussi la cavalerie.
Vers 16h30, les Prussiens déboulent par l'est. Napoléon tente de les stopper en envoyant la Garde Impériale, l'élite de l'armée. Mais il n'a plus assez d'homme pour se battre sur deux fronts, face aux Prussiens à l’est et aux Britanniques au nord.
A 20h30, les Français sont en déroute. Ils battent en retraite. Napoléon fuit. Quatre jours après, il abdique. Au soir du 18 juin, 45.000 victimes gisent sur le champ de bataille. Les brancardiers prennent en chargent les blessés. Les pillards détroussent les morts.
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