Expliquez-nous... Arianespace
Arianespace a été créée en 1980. Le premier lancement d’Ariane, (Ariane 1 à l’époque,) a eu lieu en décembre 1979.
Aujourd'hui Arianespace compte 21 actionnaires venant de dix Etats européens dont le CNES, le Centre National d'Etudes Spatiales à hauteur de 34 %.
L'Etat français a été le moteur du développement de cette activité commerciale de lanceur de satellite géostationnaire. Depuis sa création, Arianespace a signé près de 400 contrats. Arianespace propose plusieurs types de lanceurs. IL y a d'abord Ariane 5 exploité depuis le Centre spatial guyanais. Il y a aussi le lanceur moyen Soyouz, exploité depuis le Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan et la fusée Vega le lanceur léger qui est exploité depuis février 2012 au Centre spatial guyanais.
Près des deux tiers des satellites commerciaux actuellement en service dans le monde ont été lancés par Arianespace
Arianespace se porte donc bien. Depuis le milieu des années 1980, Arianespace s’est imposée comme numéro un du transport spatial commercial dans le monde. La société dispose aujourd'hui d'un carnet de commandes de plus de 40 satellites à lancer. En 2015, Arianespace a atteint ses objectifs, avec six lancements avec Ariane 5, trois avec Soyouz et trois avec Vega, donnant un chiffre d'affaires record supérieur à 1,4 milliard. Avec trois fusées complémentaires, les Européens sont bien armés pour affronter la concurrence.
Arianespace est le numéro un mais il y a effectivement de nombreux concurrents sur ses différents marchés : Le principal c'est le russe ILS qui commercialise le lanceur Proton et qu'Arianespace accuse de casser les prix. Il y a également sur ce marché des chinois, des indiens voir des japonais. Cela dit, selon une dernière étude publiée par le cabinet Euroconsult, plus de 1.150 satellites devraient partir en direction de l'espace d'ici 2022.
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