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Envoyé spatial. La présidentielle vue de l'espace

L'astronaute français Thomas Pesquet est notre envoyé spatial à bord de l'ISS. Sa mission de six mois coïncide avec un calendrier électoral chargé. Même s'il vole à 400 km au-dessus de la Terre, ça ne l'empêchera pas de voter.

Article rédigé par franceinfo, Julien Moch - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'astronaute français Thomas Pesquet à bord de l'ISS. (ESA/NASA)

Thomas Pesquet est notre envoyé spatial à bord de l'ISS. Sa mission de six mois coïncide avec un calendrier électoral chargé. Il a décollé sous François Hollande. Il atterrira sous un autre président ou une autre présidente. Mais pas question pour l'astronaute français de sécher les scrutins du 23 avril et du 7 mai prochain. "J'ai fait une procuration. C'est important. Je pense qu'il faut voter", confie-t-il.

Quand Thomas Pesquet a pénétré dans l'ISS le 20 novembre dernier, François Fillon et Benoit Hamon faisaient figure d'outsiders avant leurs primaires respectives. François Hollande, lui, n'avait pas encore renoncé à se représenter pour un deuxième mandat. Et puis le Canard enchaîné n'avait pas mis son bec dans la campagne.

Une campagne que Thomas Pesquet reconnaît suivre de loin. "Malheureusement je la suis peu. Je la suis via ma compagne qui me raconte un peu mais j'en manque beaucoup", raconte-t-il. "Il faudra quand même que je lise les programmes avant, surtout la présidentielle, parce qu'il ne faut pas juger les candidats sur la couleur de leur cravate mais vraiment sur ce qu'ils proposent et sur ce qu'ils vont faire", poursuit-il.

En attendant de choisir un candidat, pas question pour Thomas Pesquet de faire campagne pour un camp ou un autre. Même si son parcours au sein de l'Agence spatiale européenne en dit assez long sur ses convictions. "Moi je fais un métier en coopération internationale. On essaie de faire avancer la science, la connaissance. On ne fait pas la guerre, on n'est pas en train de se replier sur soi-même.", estime l'astronaute français. 

Je pense que c'est important de s'ouvrir et de comprendre que le monde se fait avec les autres, pas contre les autres, qu'on a plus besoin de ponts que de murs

Thomas Pesquet

à franceinfo

Pour ceux qui en douteraient, la révolution, ce n'est donc pas pour le citoyen Pesquet, à moins de s'en tenir à la définition* scientifique du terme et à ce compte-là l'équipage de l'ISS fait 15 révolutions par jour autour de la Terre !

* Mouvement orbital périodique d'un corps céleste, en particulier d'une planète ou d'un satellite, autour d'un autre de masse prépondérante ; période de ce mouvement, appelée aussi période de révolution (source Larousse.fr)

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