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En un mot. Quand le foot se bat contre la Saint Valentin, c'est neuneuland

Le mot de l'actu du jour est : PSG. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Le joueur du PSG, Angel Di Maria, pendant le match contre Caen, au Parc des Princes à Paris, 16 avril 2016. (AFP)

PSG. Ce mot vient de la ville de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris. En 1970, le Racing Club de France et le club de cette ville, décident de créer un mastodonte : ils fusionnent le Stade Saint-Germain, et le Paris Football Club. Pour une histoire de noms, il y a une guéguerre. Finalement, ce sera PSG, Paris-Saint-Germain.

Ce que l’on retient aujourd’hui, à quelques heures d’un match très attendu (si vous ne connaissez pas l’affiche, c’est que vous êtes complètement sourds ou neuneus), le suspense est à son comble. Qui va l’emporter : le PSG, ou, la Saint Valentin ? Quelle galère. Quel dilemme. "Une déchirure", peut-on lire un peu partout. Car ce sujet, déniché chez BeaufLand, est le sujet majeur du jour. 

La déchirure

Déchirés sont les couples, qui doivent se battre entre foot et Saint-Valentin. La déchirure. Autant dire, toute une vie est remise en cause. Il faut lire les tweets ! Il faut le faire, pour y croire ou regarder les vidéos sur youtube. "C’est LE match du siècle, je ne peux pas le rater. Je préfèrerais me tuer", disent des hommes. Oui, des hommes, en pleine maturité, des adultes parlent ainsi d'un match de football.

"Mais la Saint Valentin, c’est tellement trop important" (ce tweet je l’ai inventé, ce n’est pas très compliqué, mais je pense qu’il doit exister). "Je lui ai tellement trop acheté une bague… enfin, non, mais un gâteau en forme de cœur" (suite de l’invention précédente). Ah ah, très drôle l’humour du 14 février. Et raffiné. "En même temps, le match, mais c’est tellement trop ma vie quoi."

Un autre, un garçon, remercie "le Dieu du Football" (un dieu, tout en modération) d’avoir inventé la mi-temps… "Comme ça, on va au restaurant, et à la mi-temps, je mate le match." Certains vont donc inviter, ce soir, leur femme ou petite amie, dans un resto, qui retransmet le match. Et elles, elles vont accepter. C’est NeuneuLand.

Quand je lis tout ça, j’hallucine un peu. On vit dans quel siècle ? Où sont les femmes ? Mais laissez votre mec aller voir ce match ! Mais vous faites quoi là ? Vous négociez ? Allez, libérez-les, avec leurs cris d’animaux devant la télé ! Je ne vois pas bien ce qu’il y a à "bargainer". Négocier une journée d’amour, contre un match de foot ? Ou l’inverse ? Je rêve… ou je pleure, j’hésite encore.

En un mot

À l’heure de la libération de la parole des femmes, qu’elles libèrent leur mec.      

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