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En un mot. A Singapour, on tourne "Les Compères 2" avec Kim et Donald

Le mot de l'actu du jour est Singapour. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Kim Jong-un et Donald Trump mardi 12 juin 2018 à Singapour. (KEVIN LIM / THE STRAITS TIMES / AFP)

Singapour. Mot qui vient de Singapura, datant du 14e siècle, et qui apparait après un siècle et demi de domination britannique. Singapour se trouve sur une ile : en javanais, "la ville de la mer". Et cette ile fut, par la suite, baptisée Singapura, la ville du lion. En fait, il n'y a jamais eu de lion sur l'île. Mais des tigres. J’adore ce genre de légendes. Tigre et Bengale.

Ça sied très bien à nos deux hommes. Nos deux compères qui se déchirent le monde. Notre Rocket Man (le Coréen). Et notre dingue (l’Américain). Les compères. Ah ça, c’est pas Pierre Richard et Gérard Depardieu. Enfin… en y pensant… pourquoi pas ? Pignon-Pierre Richard-Kim Jong-un. Mais oui, c’est ça. Kim Jong-un incarne ce François Pignon, l’un des deux compères du film de Francis Veber. Ce maladroit. Ce timide un peu suicidaire. Peut-être Kim est-il davantage dépressif qu’on ne le pense ?

Alors que le deuxième compère est directif, cassant, il parle fort, il prend beaucoup de place. Donald Trump, on t’a repéré (alias Gérard Depardieu, et qui se nomme Jean Lucas dans ce film). Et les voilà partis tous les deux dans une mission folle. Retrouver le fils d’une amie. Toute une histoire de course poursuite, de quiproquo, de tours et demi tours, de rires et de larmes.

Ça tourne à Singapour

Un film au sommet… comme on en tourne un, en ce moment, à Singapour. François Pignon et Jean Lucas (Kim et Donald) face à face. Pour se dire quoi ? "Aïe, tu me fais mal !" "Mais arrête !" "C’est moi le père du petit." "Non ! C’est moi qui l’ai retrouvé ! Puisque je te dis que c’est moi son père !" "Tu commences à me courir toi hein !"

Ah ! Pignon… la revanche de Kim-Pignon... Ce Kim Jong-un aura tout de même réussi un tour de main : faire déplacer un président des Etats-Unis, pour lui parler. Le président de la plus puissante nation du monde s’entretient d’égal à égal avec celui qu’il qualifiait il y a quelques mois de Little Rocket Man. Quel chemin… Même si tout foire à l’arrivée, cette rencontre restera dans l’histoire.

En un mot : au royaume des lions et des tigres, ça tourne ! On joue Les Compères 2. Souvenez-vous de la barre de rire de Pierre Richard, face à un Depardieu agacé, qui lui balançait des gifles. Ça serait pas terrible, ça. Mieux vaut peut-être changer. Et tourner Les Fugitifs ?      

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